Assoiffée de culture

Assoiffée de culture, pourquoi partager cette passion

Assoiffée de culture…. Rencontre… Partage d’un article à l’état pur tel que je l’ai lu. Pourquoi ? Ayant quitté les bancs de l’école à l’âge de 14 ans, j’ai toujours gardé un sentiment de gaspillage concernant mes capacités d’emmagasiner un savoir dans le domaine de la culture générale. Pour moi, cet aspect à toujours présenté un problème. Assoiffée de culture… Sentiment d’infériorité ? Sans doute, mais que j’ai su combler par une volonté de m’élever envers et contre tout. Autodidacte dans l’âme, je ne me suis pas cantonnée à rester dans le rail on l’on m’avait placé au départ de ma vie d’adulte. Et je le revendique !

Assoiffée de culture soit, mais qu’est-ce que la culture ?

Un savoir emmagasiné tel nos rayonnages de bibliothèques remplis de livres non lus ? Ou un ensemble de connaissances emmagasiné par l’expérience de la vie, nous donnant la force de faire face à n’importe quelle situation rencontrées sur nos chemins de vie ? Assoiffé d’apprendre, beaucoup se reconnaitront ici. Beaucoup pourront témoigner que l’enseignement de la vie est parfois bien supérieur à celui de l’enseignement de la culture générale. Même si celle-ci est indispensable à la compréhension de notre monde !

Assoiffée de savoir, bien entendue, nous pouvons l’être car une bonne connaissance de la culture représente un lien social non négligeable envers nos pairs. Voici le moment du partage.

Mais avant, voici une invitation pour rejoindre la culture du cercle des Humanisants 

Je vous retrouve à la fin de l’article pour une conclusion de mon cru :

La culture et le grand bain des livres, comme les gaulois avec leurs potions magiques, ils sont tombés dedans quand ils étaient petits. Chacun à leur manière. Le père de Florence Braustein, généraliste à Paris, était un médecin à l’ancienne, qui parlait le latin, griffonnait des notes de lectures sur le coin de ses ordonnances et soignait gratis les gens sans le sous.

Juif immigré de Roumanie, il avait fait ses humanités, et la transmission fut limpide : à 13 ans, Florence avait lu Shakespeare, avant de s’attaquer à Flaubert et aux Milles et Une Nuits l’année suivante, sans parler de Marx l’année d’après… « Je découvrais des continents. Comment un bouchon aux milieux des flots, je me laissais délicieusement porter, même si le sens m’échappait souvent. »

Une immense curiosité

Jean-François Pépin doit son immense curiosité à la grand-mère qui l’a élevé. Trop frustrée d’avoir du arrêter ses études en raison de la guerre de 14, elle a mis les bouchées doubles avec son petit-fils : à 6 ans, elle l’emmenait au Louvre, à 7 ans, à la comédie Française, à 8 ans, à l’Opéra ! « Toute fervente catholique qu’elle était, ma grand-mère m’as appris l’ouverture d’esprit et le gout de la rencontre », confie Jean-François Pépin, qui a pu hériter aussi de la splendide bibliothèque de son grand-père, avocat à Versailles, dont les livres aux riches reliures colonisent désormais l’appartement du couple dans le XVI è arrondissement. « Adolescent, j’ai lu Balzac dans les éditions d’époque, aux pages jaunies qui fleuraient bon le passage du temps. De là ma vient sans doute mon gout pour l’histoire, sans oublier la solide culture gréco-latine que j’ai reçue chez les jésuites. »

La suite …

« Bref ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Ce qui arriva arriva non pas en boite de nuit, mais… au cabinet d’égyptologie du Collège de France, où le front penché sur leurs grimoires, face à face, l’une commençait sa thèse, tandis que l’autre la terminait. C’était il y a 37 ans. Jean-François habitait alors la chambre vacante d’un séminariste au presbytère de Saint-Eustache– « l’église où a été baptisé Louis XIV, ou se trouve le tombeau de Colbert, ou est aussi inhumé la mère de Mozart ».

Et ou Florence a donc débarquée un beau matin, pour partager la vie du thésard en Histoire, vagabondages nocturnes sur les toits du saint édifice compris, bougies à la main. Les deux rient encore comme des gamins à l’évocation de ces souvenirs intrépides : « Les oratoriens avaient les idées larges… Et le père supérieur, agrégé de philosophie, possédait une extraordinaire bibliothèque. » Encore et toujours, l’inépuisable source.

S’élever et grandir comme une assoiffée de tout…

« C’est en voyant ses étudiants de prépa (math sup et math spé) buter à leur concours sur l’épreuve de culture générale que Florence a eu l’idée d’y consacrer un premier guide en 1990. Il n’existait rien de synthétique sur le marché à l’époque, et le livre du couple a tout de suite séduit.

De quoi récidiver un peu plus tard avec la Culture générale pour les nuls, et cette fois avec le fameux Kilo de culture générale. « Il s’agit de donner un bagage à ceux qui n’ont pas eu la chance d’en avoir un peu plus tôt, d’offrir des outils, des pistes. Un savoir, ça se construit patiemment, il n’y a pas d’immédiateté, pas de clic sur un bouton magique », martèle Florence. Après des études de lettres et d’histoire de l’art, l’enseignement fut pour elle « une révélation » ».

« Donner de soi-même sans compter, arriver à passionner les élèves, voilà ce qui fut sa drogue pendant des années. Avant que le diabète ne la cloue sur un fauteuil ces derniers temps. Agrégé d’Histoire, Jean-François Pépin-qui s’est refait en passant un petit doctorat de littérature comparée – a eu quant à lui l’ambition d’enseigner dès son plus son âge, et avoue sa passion absolue et dévorante pour le métier de prof. Dans sa classe de prépa HEC, Jean-François ne craint pas les « coups de patte des lionceaux » « Il faut bien qu’ils fassent leurs griffes intellectuelles, qu’ils apprennent à penser, y compris contre nous. »

« Le couple a suffisamment de passion à transmettre pour s’adresser aussi au grand public :

« Notre Kilo, c’est le couteau suisse de la culture, expliquent les deux érudits. A l’heure de Google et de l’atomisation de l’information, nous dégageons un ensemble cohérent, qui mêle l’histoire, les arts, la littérature, la philosophie, les sciences. La culture, ce n‘est pas du zapping, mais savoir relier les choses entre elles, tisser un raisonnement, jeter des passerelles. Sans méthode, Internet ne sert à rien. »

« Si le couple a beaucoup d’humour – impossible d’enseigner sinon, disent-ils – il a aussi une très haute idée de la culture : « Quelque chose qui élève et grandit chacun. Il y a une spiritualité dans la culture, qui nous transcende, nous transforme, nous permet d’aller au-delà de nous-même », affirme Florence Braunstein. En clin d’œil à une célèbre phrase papale, Jean-François Pépin clame : « N’ayez pas peur ! Venez à la culture. Elle permet d’aller au-devant des autres, de s’enrichir mutuellement sans juger. On l’enseigne et elle nous enseigne… »

Texte de Marie Chaudey.

Envie d’apprendre ? Un petit plus : conseils pour débuter

1 kilo de culture générale pour être plus intelligent

Les esprits encyclopédiques liront l’ouvrage selon la chronologique classique, de la préhistoire à l’époque contemporaine, en suivant les grands empires, puis les États et pour chacun d‘eux, l’Histoire, les arts, la littérature, la religion, la philosophie, les sciences et les techniques. Tous les continents figurent dans le Kilo –dans les chapitres joliment intitulés « Nos voisins », d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique.

Chaque passionné butinera quant à lui dans son domaine : le géographe pourra choisir la France de l’âge du fer jusqu’au XXIe siècle, l’amateur de littérature américaine ou chinoise, suivre les auteurs à travers les âges, le flâneur, vagabonder du code Hammourabi à la pensée de Freud. M.C.

La conclusion d’une déjantée :

le fait d’avoir quitté trop tôt le cycle des études, même si je l’ai repris bien plus tard par mes propres moyens, j’ai gardé en moi le sentiment d’avoir sans cesse un train de retard… Oups… J’ai failli rater l’essentiel de cet écrit ! L’essentiel : assoiffée de culture que je suis, tel le chameau dans le désert cherchant une oasis, bien évidemment, le « 1 kilo de culture générale » va m’être livrée dans quelques jours. J’ai craquée pour l’achat, prise de curiosité. Dès que je l’aurai en ma possession, chaussant mes lunettes de chouette fouineuse, je le dissèquerai et vous ferait part de mon ressenti. Utile ou pas utile ? Mystère… Et vous, curieux, curieuse ? Que vous inspire ce sujet de la culture générale ?

Ce petit kilo de culture pèse en fait un peu plus de 3 kilos. Mais la meilleure des culture, n’est-elle pas celle du cœur ?

  • Bonjour Hélène,

    Eh oui, pas par hasard si on appelle cela « la culture » !
    C’est comme pour les carottes, faire grandir, en arrosant et en nourrissant, pour transformer la graine en une belle plante épanouie et harmonieuse.

    A notre époque souvent le savoir est présenté comme une chose, un objet, qu’on consomme.
    Mais c’est seulement le moyen d’apprendre à réellement penser, la culture c’est un processus intérieur, qui permet de se construire.
    Ce que dit très bien dame Florence.
    Avec les bons outils, c’est-à-dire les bons textes, n’importe qui peut, à n’importe quel âge, vivre cette transformation. Faire son miel de la pensée des autres.

    Je connais le mari pour des raisons professionnelles, mais je ne savais pas qu’il avait « pondu » cet ouvrage avec son épouse. Merci de me l’apprendre.
    Quand tu l’auras picoré un peu, je serai très curieuse de savoir comment tu as réagi.

    A bientôt.
    Amicalement.
    Marie.
    Marie@Nourriture Sante Articles récents…Gare aux produits solaires, bio ou pas !My Profile

    • Helene Hug dit :

      Bonsoir chère Marie,

      Ayant reçu l’ouvrage un peu plus tôt que prévu, tu imagines bien que je me suis jeté dessus tel un animal assoiffé… non plutôt tel l’humain à qui on a coupé les ailes pour l’empêcher d’aller se désaltérer à la culture et qui trouve enfin son oasis. J’exagère un peu…juste un peu… 😆 (L’humour est bon pour le moral)

      Tout ceci pour te dire que j’ai commencé à picorer les graines qui me sont tombées sous la dent. Bien sur j’ai commencé par la musique et la philosophie. Ce que j’en pense ?

      Comme le disent leurs auteurs, cet ouvrage présente des outils. A chacun d’aller approfondir les multiples sujets mis à disposition. Le contenu de cet article est vraiment conforme à mon premier ressenti en picorant aussi au hasard les pages qui voulaient bien s’ouvrir à moi… au hasard.

      La culture, c’est comme les carottes, j’aime cette idée imagée si conforme à la réalité. La culture n’est pas un produit de consommation mais plutôt un « produit » permettant de s’élever l’esprit et grandir en soi. La culture permet à chacun de l’amener vers quoi il est destiné, quel que soit l’âge comme tu le dis.

      La culture c’est aussi avoir la capacité tout comme Dame Florence et Sir Jean-François, de savoir communiquer leurs passions et donner les moyens à ceux qui ont soif de savoirs et avides de connaitre d’autres horizons. De réveiller également les potentialités qui sommeillent. Sujet sans fin … J’y reviendrai sans nul doute… Avec plaisir 😀

      Oui sur, une suite est prévue,

      Merci Marie,tout simplement 😉 ,

      Bien amicalement,
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  • sylviane dit :

    Bonjour Hélène

    Passionnée de lecture, non accro à la lecture dès mon plus jeune âge comme mon père, j’ai lu un peu tout et n’importe quoi d’autant que mes parents étaient … libraires

    Je suis devenue totalement « addict » aux livres et aujourd’hui je reconnais que c’est mon grand vice, je me dis toujours « cette fois tu as encore plein de bouquins à lire Jung, tu n’achète rien » mais malgré mes « bonnes » résos je ne résiste pas, j’aime les gens qui savent parler de leurs lectures et avec lesquels les échanges sont fructueux et quand nous nous sommes rencontrées autour d’un bon plat de moules je ne me suis pas ennuyée une seule minute au contraire, je ne sais pas si tu as quitté l’école à 14 ans mais bigre bigre je connais des bac + 5 ou 7 qui ne t’arrivent pas à la cheville tu sais que je parle vrai et pas de flagornerie de ma part
    sylviane Articles récents…L’imagination c’est bon pour l’intuitionMy Profile

    • Helene Hug dit :

      Bonsoir Sylviane,

      Je t’imagines bien petite,haute comme trois pommes, errant dans les rayons de la bibliothèque de ton père… comme Obélix tombé dans la potion, tu es tombée dans la marmite du savoir.
      Bien merci pour le compliment, j’ai encore en bouche le gout de la moule/frite et surtout le gout de notre discussion aux embruns de tes pavés de littératures débusqués lors de tes passages dans certains librairies. Belle soirée au gout de bouquins/discussion/frites/moules/amitié… Saveur encore bien présente en ce moment, saveurs gravées comme des instants d’amitiés gravés dans la pierre et non dans le sable.

      Merci pour ce clin d’œil fort apprécié et soit bien rassurée, je me promets moi aussi de me tenir tranquille quant à l’achalandage de mes rayons de bibliothèque, aie, aie… J’ai du mal…Çà fait mal de résister, non d’une pipe ! Ce qui m’aide : je n’ai plus de place dans mes rayons de bibliothèque!

      Si je devais acheter tout les bouquins qui me plaisent et que j’emprunte en bibliothèque, je crois que c’est un château dont j’aurai besoin, pour ses beaux rayonnages possibles. Le jour ou je possède ce château, ma chère Jung, je t’invite en avant première ! (Bon je t’invite avant car d’ici que je possède un château…)
      Helene Hug Articles récents…Communication efficace : récepteur-émetteur, couples parfaitsMy Profile

  • Bernadette GILBERT dit :

    Bonjour Hélène,
    Je suis du club, moi aussi. J’aime ton expression : un savoir emmagasiné !
    Depuis que je vis au Québec, j’ai cherché à comprendre pourquoi la culture générala était si pauvre dans l’ensemble de la population. J’ai mis du temps à comprendre… En fait, ce n’est pas une valeur de vie comme en France que d’avoir de la culture. Donc, pas de complexe et pas d’indice de comparaison si on n’en a pas. Par contre, cette culture, elle est présente; il faut cependant un peu la chercher. Depuis que je suis installée dans la région où je suis, j’ai cherché et mis du temps à trouver. Mais c’est fait ! Dans le monde des émigrés, d’abord, puis dans celui de ceux qui côtoient les émigrés ou aiment les côtoyer. Je participe au Centre culturel et artistique local, j’ai fondé un cercle de lecture, installé dans la rue avec ma voisine une « bibliothèque de rue » où les gens se servent et qu’ils alimentent et je me suis crée un groupe naturel de personnes qui aiment refaire le monde.
    Mais sommet des sommets : j’ai un peu relativisé l’importance d’être cultivée, en ai perdu des bouts et m’en porte bien. Je cultive maintenant plutôt mon terrain spirituel !
    A bientôt !
    Bernadette GILBERT Articles récents…Les ravages des produits laitiers : un témoignage édifiant.My Profile

  • Helene Hug dit :

    Bienvenue au club de la culture Bernadette !

    Le savoir n’est pas seulement une somme de culture (ou somme de connaissances)apprise dans les livres. Le savoir c’est également tout ce que l’on apprend de nos expériences de vie. Lier ces deux savoirs nous rends bien « cultivés » 😆 !

    Ce monde d’émigrés est source d’enrichissement dans la découvertes d’autres cultures.
    La ou je te rejoins, ce n’est pas d’amasser tout un savoir qui est important car amasser pour amasser ne conduit nul part.
    Mais s’enrichir au contact des autres est nourrissant pour notre intellect. C’est ce que tu pratique avec ton expérience actuelle. Alors je dis que tu es une personne cultivée car tu as saisi ce qui important pour ton terrain spirituel.

    Bien amicalement 😉 ,
    Helene Hug Articles récents…Jalousie malsaine : Le violoniste et le chanteurMy Profile

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