Goujats et zombies dans un concert d’indifférence

Goujats et zombies dans un concert d’indifférence

Goujats, zombies, ça vous inspire ? La lecture d’un billet d’humeur d’Alain DUAULT de la revue mensuelle Classica du mois d’octobre 2013 m’a renvoyée dans le même ordre d’idée à un article écrit le 8 aout : « Respect et bienséance dans ce monde », vous vous rappelez ? Combien sommes-nous à déplorer ce manque de respect envers autrui ?

Sommes-nous nous-mêmes des goujats, des zombies  nous insurgeant ainsi contre le manque de considération que l’autre peut ainsi nous témoigner ? Sommes-nous des humains pétris d’émotions, ce qui fait notre force en donnant du relief à nos vies ? Serions-nous une espèce en voie de disparition ? Dans ce cas assistons-nous à la mutation d’un monde déshumanisé… ? Je vous invite à lire ce billet d’humeur et à réagir à la fin de l’article.

 Si vous invitez à diner des amis qui, dès la dernière cuillère de dessert avalée, se lèvent et s’en vont sans remercier et dire au revoir, comment les qualifiez-vous ? De goujats assurément, et vous avez raison. C‘est exactement ce que je pensais en voyant cet été, à plusieurs reprises durant les festivals, des spectateurs se lever à la dernière note et foncer vers la sortie sans même un applaudissement pour les artistes qui venaient saluer !

Goujats et standing social à préserver :

Goujats et amour de la musique, bon couple ? Je me suis souvent interrogé sur la détermination de ces spectateurs qui n’éprouvent pas le désir, non seulement de remercier (indifférence aux autres) mais même de savourer (indifférence à eux-mêmes). Que viennent-ils donc chercher dans un concert ? Le fait de pouvoir dire : « j’y étais » ? La satisfaction consumériste qui permet d’ajouter à sa liste un nouveau concert ? Le passage obligé qu’impose un certain standing social ?

Si un concert n’est pas un rendez-vous entre des artistes et un public, des êtres humains qui se réunissent, pour partager ensemble une même émotion à quoi bon s’y précipiter ? Si l’on veut simplement jouir d’une œuvre dans les meilleures conditions, un disque et une excellente chaine permettent de le faire chez soi : c’est un plaisir solitaire qui peut, après tout se comprendre – même s’il éloigne de la vie, de la musique vivante.

Les Goujats s’apparentent-il avec indifférence ?

 Ce manque de lien entre le public et les artistes s’inscrit bien dans la déshumanisation généralisée de notre société : il n’est que de sortir de chez soi dans les rues des villes pour croiser tous ces zombies, le casque sur la tête, sourd aux bruits de la ville, indifférents çà l’environnement humain, seuls avec leurs plaisirs.

Il n’est que de prendre le métro – pour les Parisiens, mais je ne suis pas sûr que ce soit différent à Toulouse ou à Lyon – pour mesurer le lourd poids d’indifférence qui isole les voyageurs, enfermés dans leur bulle, les yeux vides, uniquement reliés à un univers de plus en plus abstrait du réel, soit par le fameux casque soit par le téléphone portable sur lequel on pianote sans cesse.

Serait-ce que notre monde ne sait plus communiquer –alors que la communication est devenue le nouvel eldorado, l’alpha et l’oméga de toute action, comme si, le faire savoir était plus important que le faire ?

Goujats considérant les artistes que comme des machines

Goujats et amour de la musique, conciliable ? Mettons-nous un instant à la place d’un artiste qui vient de donner le meilleur de lui, même, qui vient d’offrir des émotions puisées en lui et qu’il a su tirer des œuvres des composteurs : il salue et, en se redressant il aperçoit des dizaines de spectateurs qui partent à la hâte, qui fuient comme s’ils craignaient que la musique recommence…

Que peut-il se dire ? Qu’il n’a pas transmis d’émotion, que ce qu’il a cru donner n’a pas été reçu ? Bien sûr, quelques-uns l’attendront à la sortie pour lui dire leur bonheur, pour le remercier, pour créer un lien, fut-il fugitif, avec cet artiste qui est d’abord un homme ou une femme à la sensibilité exacerbée et donc fragile.

Blessures de l’instant

Pourtant ce sont ceux qui sont partis sans rien lui exprimer, sans lui donner ces applaudissements qui, seuls, lui font comprendre qu’il était entendu, qu’il s’en souviendra comme d’une blessure.

La conversation du concert, c’est celle qui fait dialoguer l’effort d’un artiste avec le bonheur d’un public, c’est musique des applaudissements qui répond à la musique des instruments. Ne considérer les artistes que comme des machines à faire de la musique et non comme des êtres humains qu’un remercie de leur cadeau et avec lesquels on partage un moment de plaisir, celui d’avoir donné et celui d’avoir reçu, c’est descendre un peu plus dans ce monde sans couleur, sans saveur, sans échange, ce monde orwellien dont chaque élément n’est qu’un rouage froid, totalitaire, sourd.

Et si tous les spectateurs, la dernière note entendue, se levaient d’un coup et quittaient précipitamment la salle sans un regard, sans un applaudissement ? Essayez d’imaginer ! Cela ne vous fait-il pas froid à l’âme ?

Goujats participant à l’apocalypse, nous allons laisser faire ?

Applaudissez voici les artistes

Je n’ose pas imaginer cette scène qui pour moi serait comparable à l’apocalypse. En effet, offrir le meilleur de soi en voulant partager une œuvre ou l’on a donné tout son être et de constater que l’autre vous ignore, c’est le déni total de l’humain dans toute sa dimension, prendre et considérer l’autre qui est aussi soi, comme un objet à consommer, quoi de plus terrible…

Goujats, zombies, c’est une non-reconnaissance d’autrui et de soi, un reniement de l’essence même de l’humain. La conséquence de cette non-reconnaissance de notre être ? Ce sera pour un autre article. En attendant, ne soyez pas goujats (avec tout le respect que je dois à chacun) si vous avez été sensible à ce billet, je serais ravie de lire  votre avis sur ce sujet.

  • zenie dit :

    Bonjour Hélène, attendre de l’autre qu’il fasse ceci ou cela m’a toujours amené beaucoup de colère et de souffrance parce qu’avant, pour moi il n’y avait qu’une seule façon parfaite d’agir, la mienne.

    La Vie m’a appris à ne plus juger quoi que ce soit pour ma santé mentale et que tout ce qui me contrarie a besoin d’être nettoyé chez moi et non chez les autres.

    Aujourd’hui,je n’attends rien des autres, après tout chacun est libre de faire ce qu’il veut, tout le monde n’a pas à agir comme j’ai envie.

    Or la liberté, nous en avons tous grandement besoin pour notre épanouissement intérieur.

    zenie
    zenie Articles récents…Sur le chemin de l’AmourMy Profile

    • Hélène Hug dit :

      Bonsoir Zénie,

      Ton recul par rapport à l’attente des réactions d’autrui est bien légitime et est parfaitement saine. Notre vie est bien moins compliquée quand on sait la prendre comme elle vient.

      Comme tu le souligne, chacun est libre de faire ce qu’il veut, mais en sachant respecter l’autre, c’était le message de ce billet en partie.

      Merci Zénie de pointer l’idée de liberté dont nous avons tous besoin pour nous épanouir.
      Liberté pour tous, respect de chacun, la vie est belle 😉
      Hélène Hug Articles récents…Goujats et zombies dans un concert d’indifférence My Profile

  • PureNrgy dit :

    Coucou Hélène,

    Un billet d’humeur très parlant.
    C’est vrai que certaines personnes manquent de respect dans des situations comme un concert, un évènement…
    Perso, j’aime applaudir et me lever même parfois (pour applaudir, pas pour sortir bien sûr! 😉 )
    Mais je ne m’inquiète pas du monde. Il y aura toujours assez de personnes comme toi pour faire la différence. Et si certains n’apprécient pas le spectacle de la même façon que moi et qu’il veut sortir, sans applaudir, c’est aussi leur choix.
    Je crois (j’espère) que l’artiste le sait et qu’il ne s’arrête pas à cela (ou du moins pas avec quelques années d’expérience)
    C’est appréciable d’être reconnu, mais ce n’est pas la raison pour laquelle l’artiste dévoile son talent.
    D’ailleurs je viens de lire ce que Zenie a mis et je la rejoins sur ceci: « Aujourd’hui,je n’attends rien des autres. »
    J’ai trop souvent entendu des « et il ne dit même pas merci! » Ce à quoi je répondais souvent: « tu l’as fait pour qu’on te dise merci ou pour toi? » L’autre dit toujours « pour moi » et donc il ne devrait pas regretter son geste s’il ne reçoit pas son « merci »
    MAIS il peut apprendre à dire « non » la prochaine fois 😉
    Là je touche un autre sujet mais qui rejoint celui-ci.

    Mais je comprends ta réaction : )
    Bises, bonne soirée!

    • Hélène Hug dit :

      Bonsoir Éloïse,

      « Aujourd’hui,je n’attends rien des autres. » : Donner pour s’attendre à recevoir n’est pas vraiment donner. S’attendre à un retour fait partie de nous même, soit. Donner sans retour est plus dur mais s’acquiert au fil de de l’expérience de la vie.

      Il est bien plus enrichissant de donner sans retour, ce retour s’effectue d’une autre manière par situation ou personne interposée, cet aspect m’a toujours fascinée tant je l’ai constaté.

      Ce billet d’humeur fait surtout appel au respect de l’autre, au respect de ce que l’autre nous offre de lui par son partage de ses œuvres, le partage de son essence vitale.

      La vie n’est-elle pas que partage ?

      Bien sur que l’artiste ne se produit pas que pour avoir le retour de ses « admirateurs », il se produit surtout pour communiquer une passion, mais l’auteur de ce billet nous sensibilise tout de même sur un sujet de société actuel.

      Bon sur ce sujet je me sens passionnée…

      Belle soirée et à bientôt 😉
      Hélène Hug Articles récents…Goujats et zombies dans un concert d’indifférence My Profile

      • PureNrgy dit :

        Coucou Hélène,

        C’est ainsi que je le comprends aussi :-)On donne sans attendre en retour, pour son propre plaisir, mais l’on reçoit souvent en proportion et plus.

        C’est vrai que c’est un sujet actuel lié à une façon de vivre différente d’avant. Société hyper consumériste et où tout doit aller vite. Et où l’ont fait plusieurs choses à la fois.
        Plus de respect serait le bienvenu, mais à commencer par + de respect de soi : )

        C’est bien, sois passionnée seulement! 😉
        Bon dimanche
        PureNrgy Articles récents…Délivrez-moi du malMy Profile

  • Bonsoir Hélène ,

    Un peu de reconnaissance , de Gratitude serait tout de même les bienvenues , à mon humble avis …Un peu à l’image du mot « merci » qui s’étiole aujourd’hui , au point d’en devenir une denrée rare … Pourtant , dire merci ne coûte rien ! A croire qu’il faut soulever des montagnes afin de prononcer ces cinq petites lettres , mais grandes de par leur portée !
    Tout comme dire « Bonjour » , n’est-ce pas Hélène ? Cela m’est encore arrivé hier en faisant mes courses , pas de bonjour à l’horizon … sauf qu’en lançant la première ce mot clé , j’en reçus l’écho … quand-même …
    Evidemment que l’artiste est là pour donner , mais il/elle apprécie aussi d’être reconnu/e à sa juste valeur …sinon , pourquoi se donner en spectacle ?
    Les valeurs de nos jours périclitent , triste reflet d’une société qui peine à se trouver une identité , des repères …
    Ne rien attendre des autres peut être une attitude somme toute légitime et qui portera probablement ses fruits , mais si l’on ne reçoit pas des signes d’appréciation d’autrui ,ne fut-ce que de temps à autre , on est en phase de se demander où est le respect dans tout cela …

    Merci de remettre les pendules à l’heure dans ce monde qui court tellement vite qu’il en perd l’essentiel

    Amitiés

    Jessica

    • Hélène Hug dit :

      Bonsoir Jessica,

      Quel écho tu renvoie et auquel j’adhère !

      BONJOUR, MERCI…Mots magiques…Pouvant transformer tout l’univers nous entourant.

      Que de bienfaits peuvent apporter ces maitres mots…N’est-ce pas ? La puissance de ces mots peuvent effectivement soulever des montagnes et nous donner l’espace d’un instant l’impression d’être le magicien d’Oz ou le mage de la lampe d’Aladin.

      Merci Jessica pour ton message aux couleurs de reconnaissance et de gratitude reboostant notre moral et soutenant ainsi nos valeurs respectueuses envers l’autre et nous même.

      Amicalement,
      Hélène Hug Articles récents…Goujats et zombies dans un concert d’indifférence My Profile

  • franckwylliams dit :

    Il y a les mots qui viennent du coeur et ceux qui viennent par obligation, convenance etc ..je préfère de loin ceux qui viennent du coeur ! Perso je crois que tout ça est affaire d’éducation et de savoir vivre … en voix de disparition ?? 🙁
    franckwylliams Articles récents…Protéger et sécuriser son site wordpressMy Profile

    • Hélène Hug dit :

      Bonsoir Frank,

      Les bonnes manières en voix de disparations ? Non et non, c’est à nous de transmettre ces valeurs, enfin du moins d’y être vigilent. Je me rend compte que chaque jour dans mon environnement, j’ai l’occasion de transmettre ses valeurs rien qu’à mon attitude, je veux dire : l’authenticité de mon paraitre, et curieusement mes messages passent beaucoup mieux et je deviens même plus crédible.

      Merci pour le partage de ton avis,

      Amicalement,
      Hélène Hug Articles récents…Heureux de vivre en récoltant des petits caillouxMy Profile

  • sylviane dit :

    Bonjour Hélène

    Les goujats hélas se multiplient hélas !

    Depuis que l’on ne donne plus de cours d’instruction civique (trop ringard mes amis) sans parler de la « morale » de mon enfance, les gens se croient « bien élevés parce que l’on ne dispense plus ces cours pourtant si utiles mais les parents devraient tout de même inculquer « les bases, enfin des bases » à leurs mouflets…

    Je suis atterrée par la mauvaise éducation des gens de mon immeuble qui se targuent par ailleurs d’être dans un quartier « bien » ah qu’ils me font rire les bougres alors qu’eux-même ne sont pas fichus d’être polis avec notre gardienne pourtant toute dévouée.

    Alors ma chère Hélène voyons applaudir des artistes pour lesquels on a payé son billet tout de même Hélène tu n’y pense pas quand même ?

    Triste mais réel encore bravo pour ce billet je pense que nous devrions fonder un club des ringards ouais ce serait une bonne idée non ?
    sylviane Articles récents…Les passeurs d’âmesMy Profile

    • Hélène Hug dit :

      Bonsoir Sylviane,

      Fonder un club de ringards ? Wouah pourquoi pas ? Je nous vois déjà avec nos pancartes revendiquant le droit à la bienséance, au respect de l’autre et aux bonnes manières.
      Ca me rappelle les leçons de morales et d’instruction civique quand j’étais en pension. En attendant, j’en ai tirée profit.

      Je peux témoigner qu’il existe encore des parents qui savent inculquer les valeurs indispensables à leurs enfants. Bon, c’est vrai, mon exemple est tiré d’une famille (la mienne) ou les valeurs sont transmises de générations en générations.

      Merci Sylviane de ton intervention pertinente.
      Hélène Hug Articles récents…Heureux de vivre en récoltant des petits caillouxMy Profile

  • Christian de Destresse Marketing dit :

    Eh, Hélène,

    Ton article, tu sais où tu peux te le mettre?

    C’est quoi ça de critiquer le bon peuple, fais chier.
    Qu’est ce que tu crois?
    Spectacle lamentable et si c’est ça, donner le meilleur de toi-même, tu crois quoi?
    Que je vais applaudir?

    C’est nul ton truc.
    J’te claque la porte de mon commentaire au nez et je me casse, j’ai vraiment autre chose à faire.
    D’ailleurs, j’ai même pas lu jusqu’à la fin tellement c’est crade.

    J’te dis même pas à plus.
    Les goujats, et quoi les goujats…chacun sa vie, merde.
    Christian.

    P.S.: au cas ou un visiteur qui ne me connait fait une attaque en lisant ce commentaire, je le rassure (si ce n’est pas trop tard, que c’est pour rire)

    @+
    Christian.
    Christian de Destresse Marketing Articles récents…L’ invité qui vous donne un redoutable secret ici, fume aussi !My Profile

  • Hélène Hug dit :

    Tiens qui voilà ? Salut Christian,

    Tu as raison de rassurer les visiteurs, on ne sais jamais…

    Dans la peau d’un goujat, toi ? Ben dit donc tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère. Si je m’attendais… 😆 Toi un aussi gentil garçon 😉 ?

    Fais comme chez toi, mais je vais être obligée de parler de toi à mes collègues de travail pour te signaler comme délinquant et les rassurer, sinon ils ou elles vont prendre la fuite… :mrgreen:

    Le zombie qui dormait en moi s’est réveillé par une tranche de rire,c’est parti, je peux aller travailler.

    Merci pour ce médicament anti-stress 😆 et à plus,
    Hélène Hug Articles récents…Heureux de vivre en récoltant des petits caillouxMy Profile

  • Christian de Destresse Marketing dit :

    Va te faire f…heu, voir 😆 .
    @+
    Christian de Destresse Marketing Articles récents…L’ invité qui vous donne un redoutable secret ici, fume aussi !My Profile

  • Janine CESAIRE dit :

    Bonsoir Hélène
    Je partage ton indignation ! Moi aussi , je ne supporte pas la goujaterie , le manque de tact , l’absence de considération pour les autres ; que j’en sois victime ça me hérisse mais je suis capable de le transcender ; en revanche , je n’accepte pas que d’autres subissent le même traitement

    Amitiés

    Janine

  • Hélène Hug dit :

    Bonsoir Marie,

    T’en fait pas pour Christian, une fois que l’on connait sa « nature » que je préfère pour ma part nature, on s’y fait, et puis s’il n’existait pas je crois qu’il faudrait l’inventer, pas vrai ?
    J’espère qu’il ne va pas se précipiter à lire ce commentaire et se délecter de plaisir, il ne va plus se sentir 😀

    Enfin, un peu de douceur dans ce monde de brutes, c’est bon à prendre.

    En tout cas, j’applaudis l’artiste, je ne pars pas comme une malpropre. Si l’autre m’apporte du plaisir et de la joie par son talent, la moindre des choses, c’est de le lui faire savoir.
    N’avons pas besoin du regard bienveillant de l’autre pour donner le meilleurs de soi-même ?

    Sans vouloir me focaliser sur Christian, j’ai voulu citer un exemple pour illustrer ma pensée.

    Merci Marie de m’avoir inspirée,
    Hélène Hug Articles récents…Heureux de vivre en récoltant des petits caillouxMy Profile

  • Marie dit :

    Bonsoir Hélène,

    Tu as parfaitement raison, on ne peut pas tout relativiser. Du genre, chacun sa réaction, ses goûts, etc. C’est ainsi que l’humain disparaît.
    Il n’est qu’à regarder les relations réelles des gens, pas les relations superficielles, apparentes. Les partisans du « chacun fait ce qu’il sent » ( qu’y a-t-il de plus ridicule que cette phrase !!), sont les premiers à ne respecter que leurs désirs, que leur intérêt. Tout en prétendant le contraire …De parfaits enfants gâtés bien puants.
    Je suis en phase totale avec Jessica, Janine et Sylviane.
    Christian m’a fait peur quelques secondes ! Mais c’est parfait ce qu’il dit au final.
    Tout est possible avec lui !

    Merci de mettre les pieds dans le plat. Il faut voir rouge parfois.
    Amitiés.

    Marie.
    Marie Articles récents…Peut-on chauffer l’huile d’olives ?My Profile

  • >
    Retour en haut