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Une pédagogie active rime avec éducation intelligente/1

Une pédagogie active, respectant les besoins et les intérêts de l’enfant ainsi que sa liberté, est et sera toujours d’actualité. Pourquoi parler de l’éducation de l’enfant ?

Sujet qui me touche actuellement. De par son importance bien sûr, de par l’actualité dans le monde et de la mienne, plus petite, avec mes projets en cours. En ce  moment, ma petite fille d’à peine 3 ans avec moi est avec moi, ce sont les vacances de la Toussaint. Je me surprends à observer mon comportement et sur le comment je vais lui apprendre les choses de la vie.

Et voyez-vous du haut de ses 3 ans, je constate que c’est elle qui m’enseigne ! Voilà une pédagogie active, fabuleux ! Et oui, un enfant agit comme un miroir, donnez et vous recevrez, dit le proverbe ! Expliquer, féliciter, encourager… est bien plus formateur pour l’enfant (et pour soi) que « fait pas ci, fait pas ça, ce n’est pas bien… »

Une pédagogie active rime avec éducation intelligente

Il y a quelques jours, échangeant avec une amie (qui a elle-même des enfants, petits et grands) sur nos intérêts communs, celle-ci m’interpellait sur l’éducation des jeunes et de leurs façons d’aborder la vie.

Pour mon amie, ces jeunes, pour la plupart, manquaient de repères, se sentaient perdus. Cette amie est persuadée que je pourrais rendre service à beaucoup de parents pour aider dans l’éducation de leurs enfants.

Et puis, voyez-vous comme par un effet de synchronicité, des écrits me sont retombé sous la main. Thème : une pédagogie active, respectant les besoins et les intérêts de l’enfant.

Voici quelques réflexions tirées de la revue N° 108 bis de Sciences Humaines de aout/septembre 2000. Agrémentées bien sur de mon expérience de gamine (et que j’approfondirai dans le prochain épisode).

Mais tout d’abord voici un texte magnifique de Dorothy Law Nolte

Chaque enfant apprend par l’exemple

S’il vit entouré de critiques, il apprend à blâmer.

S’il vit entouré d’hostilité, il apprend à être agressif.

S’il est entouré de moquerie, il apprend à être timide.

S’il vit entouré de honte, il apprend à se sentir coupable.

S’il vit entouré de tolérance, il apprend çà être patient.

S’il vit entouré d’encouragement, il apprend à agir.

S’il vit d’éloges, il apprend à complimenter.

S’il vit entouré de probité, il apprend à être juste.

S’il vit entouré de sécurité, il apprend à faire confiance.

S’il vit entouré d’approbation, il apprend à s’accepter.

S’il vit entouré d’amitié, il apprend à aimer la vie.

Que vous inspire ce texte ? Une pédagogie active et constructive pour l’avenir de nos jeunes en recherche de repères, ça vous tente ?

Liberté, créativité, autonomie… et une pédagogie active

En attendant l’épisode suivant, je vous prie ardemment de méditer, que dis-je, de peser chaque phrase du texte de  Dorothy Law Nolte ci-dessus. Moi-même, j’ai lu et relue ces phrases. Pourquoi ? Pour en extraire le vrai sens et m’en imprégner. Et oui, toute pétrie de l’éducation que j’ai reçue, j’en garde encore des stigmates.

Ce texte permet de rester en connexion avec que j‘ai de meilleur en moi. Connexion parfois perdue. Brouillage sur la ligne suite aux interférences d’une éducation défaillante en amour.

Me voici devenue apprenante pour offrir aux bouts de chou qui croisent ma route le meilleur de ce que je peux donner en termes d’amour.

Ces jours-ci j’ai reçu des trésors que je ne puis partager ici. Mais vous serez d’accord, il y  des secrets à garder pour soi.

Mais je vous promets de vous raconter la suite de l’aventure. Une pédagogie active avec ses avantages et ses inconvénients (ah bon, il y a de inconvénients… ?)

Une pédagogie active, oui mais encore… connaissez-vous l’effet Pygmalion ?

Définition d’après Wikipédia : L’effet Pygmalion (ou effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie auto réalisatrice qui provoque une amélioration des performances d’un sujet, en fonction du degré de croyance en sa réussite venant d’une autorité ou de son environnement. Le simple fait de croire en la réussite de quelqu’un améliore ainsi ses probabilités de succès.

il désigne l’influence d’hypothèses sur l’évolution scolaire d’un élève et sur les aptitudes de celui-ci. Le problème est d’importance, car si les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien à l’école que les enfants des milieux favorisés, la cause pourrait ne pas être uniquement liée aux carences de ces enfants et de leurs milieux.

L’effet Pygmalion est principalement étudié dans le cadre des effets positifs. L’effet inverse est appelé effet Golem : il se traduit par une performance moindre et des objectifs moins élevés sous l’effet d’un potentiel jugé limité par une autorité (parent, professeur, …) Le Golem est issu de la mythologie juive, Pygmalion de la mythologie grecque.

Pour en savoir davantage sur l’effet Pygmalion, j’ai trouvé un petit PDF que vous pouvez télécharger ici.

En attendant le prochain épisode : « Une pédagogie active rime avec éducation intelligente/2ere partie », à vos plumes pour vous exprimer sur le sujet.

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