Processus d’apprentissage des adultes : de votre naissance à votre mort, vous êtes en apprentissage permanent. Oui d’accord. Voyons de quoi il retourne. Quel que soit votre âge, vous lancer dans de nouveaux apprentissages n’est pas toujours facile, mais avec de la motivation, de la persévérance, tout vous devient étonnamment facile. Surtout pour donner corps à vos passions. Dans ce cas, quoi de plus passionnant de vous apercevoir que vous avez la capacité de dépasser vos limites !
Voici un article de psychologie.com que je vous livre dans son intégralité. Puis je vous ferai part de mon point de vue.
Processus d’apprentissage des adultes des 37-97 ans
Il n’y a pas d’âge pour apprendre
Se mettre au piano, au japonais ou à l’informatique… Paralysés par leurs émotions, les adultes hésitent souvent à se lancer dans l’acquisition d’un nouveau savoir. Dommage. On sait aujourd’hui que le cerveau peut toujours emmagasiner et que c’est à l’âge mûr que l’on sait donner du sens à ce que l’on apprend.
Pourquoi hésitons-nous ? L’apprentissage serait le privilège de la jeunesse ? Pas si sûr. Si certaines fonctions cognitives commencent en effet à diminuer autour de 25-30 ans, 35 pour les plus chanceux, ce ne sont pas ces facteurs physiologiques qui handicapent le plus les adultes.
Mais au fait ne serions-nous pas apprenant tout le long de notre existence ? Si l’intérêt sur cette thématique vous titille, allez lire cet article : Apprenant de notre naissance à notre mort
« La peur est le principal obstacle à l’apprentissage des adultes », explique André Giordan, physiologiste et directeur du Laboratoire de didactique et d’épistémologie de Genève.
« Apprendre est déstabilisant, et nous renvoie à nos limites, à nos phobies, à nos doutes. Ce n’est pas le cas dans l’enfance. »
Tout devient possible quand l’image de soi est élargie
Soumis au diktat de ses émotions et de ses représentations, l’adulte hésite à se lancer dans l’inconnu. « Il existe trois niveaux dans l’apprentissage, précise André Giordan. Le cognitif, ce que je comprends ; le soubassement émotionnel, ce que je ressens ; et la dimension dite métacognitive, c’est-à-dire la façon dont je me représente ce que j’apprends. »
Les adultes ont du mal à se lancer dans de nouvelles initiations, parce qu’ils intellectualisent leur démarche en se disant que « les mathématiques, c’est compliqué », que « le ski, c’est dangereux » ou que « l’eau est un élément contre nature ».
Vaincre la peur
Première étape, donc : dédramatiser. Il s’agit d’abord d’apprendre à se détendre physiquement, à réfléchir sur la situation et le sens du danger pour lâcher prise. Une fois surmontées la peur et l’appréhension, l’adulte n’a pas, contrairement aux idées reçues, de plus grandes difficultés de compréhension.
« L’idée qui prévaut, même si elle n’est pas très bien expliquée, est que la mémoire cognitive ne se détériore pas », explique Michel Isingrini, spécialiste du vieillissement de la cognition adulte.
La mémoire ne sature pas, il est toujours possible d’apprendre quelque chose de plus. « Ce n’est pas comme une bibliothèque avec des tiroirs, mais exactement l’inverse, c’est un réseau », complète André Giordan.
Autrement dit, plus vous mémorisez, plus vous pouvez mémoriser ! Voilà qui est rassurant. De plus, une information stockée dans le cerveau ne subit aucune dégradation particulière avec l’âge. En revanche, la courbe de l’oubli est la même pour tout le monde.
Les adultes ont un avantage sur les plus jeunes
Mieux, les adultes ont un avantage sur les plus jeunes lorsqu’ils se lancent dans l’acquisition d’un nouveau savoir : « Le cerveau s’améliore du point de vue de la mise en relation des connaissances, et le champ d’expérience, plus vaste, permet de mettre les choses en perspective, précise Bernard Croisile, neurologue et auteur de « Votre mémoire » (Larousse, 2004).
Le jugement et le raisonnement sont plus affûtés, même si on est parfois plus lent à les mettre en œuvre. » C’est la sagesse qui vient et augmente avec l’âge… « L’adulte apprend plus intelligemment, car il utilise ce qu’il sait déjà », confirme André Giordan.
Ceux qui reprennent des études en cours de carrière sont ainsi bien plus efficaces que les étudiants fraîchement sortis du lycée.
Toute la différence tient en un mot : motivation
Dans le processus d’apprentissage, les adultes savent donner du sens à ce qu’ils font, là où les enfants apprennent sans se poser de questions. La contrepartie, c’est que l’adulte n’acquiert pas les bases de manière aussi profonde qu’un enfant.
Aucune chance de devenir un virtuose à 40 ans. Ou de devenir bilingue à 50. Car la maîtrise d’un instrument ou d’une langue demande environ dix ans de travail intensif et de pratique. Seuls les enfants, les ados ou, à la limite les jeunes adultes ont la capacité, le temps et l’énergie nécessaires.
Mais les vrais enjeux de l’apprentissage à l’âge adulte sont ailleurs : que gagne-t-on à apprendre une fois sorti de l’enfance et de l’adolescence ? Les mots qui reviennent sont toujours les mêmes : la confiance en soi, la liberté et, par-dessus tout, le plaisir pur.
Car apprendre, conclut André Giordan :
Ce n’est pas juste accumuler, ni faire du par cœur. C’est transformer sa pensée, apporter des réponses à des questions que l’on se pose.
Et il y a toutes les chances que ce soit là le privilège… des adultes.
Témoignages : Emmanuel : “Je me suis jeté à l’eau à 35 ans”
« Après un triste échec en classe de CM1, j’ai évité les cours de natation, les piscines et l’eau pendant plus de vingt ans. En 1995, je suis tombé sur un article concernant l’association Le Pied dans l’eau (www.pied-dans-eau.fr). Mais ce n’est que sept ans plus tard que j’ai franchi le pas, motivé par une forte envie d’aller voir les poissons dans leur milieu et de me libérer de cette peur.
La démarche consiste d’abord à se réconcilier avec l’élément :
Prendre plaisir à mettre la tête sous l’eau, passer sereinement du dos sur le ventre. Petit à petit, j’ai appris à ressentir l’apesanteur et les bienfaits de l’eau, et des sensations de plus en plus intenses.
Je me suis rendu compte que l’air dans mes poumons me permettait aussi de remonter à la surface. Il m’a fallu environ un an et demi pour lâcher enfin prise dans l’eau, pour me libérer physiquement. Je sais maintenant nager la brasse et j’apprends le crawl, mais j’y ai surtout gagné une immense liberté, beaucoup de confiance en moi et le plaisir d’être dans l’eau.
Je sais mieux gérer mes émotions. Du coup, cela m’a ouvert d’autres portes, et j’ai de nouveau envie de réaliser des projets longtemps restés en suspens. »
Gisèle : “J’apprends le japonais à 58 ans”
« A 45 ans, j’ai dû arrêter de travailler pour des raisons médicales. Cette retraite anticipée, c’était une façon d’accélérer le processus de vieillissement. J’ai donc voulu utiliser intelligemment ce temps libre.
J’ai toujours été fascinée par le pays du Soleil-Levant, j’ai décidé d’en apprendre la langue. Je prends environ une heure et demie de cours par semaine à l’Institut japonais (www.institutjaponais.com), et j’ai déjà deux niveaux du certificat d’aptitude en japonais.
Cela dit, au bout de quatre ans, je ne suis toujours pas capable de lire un article de journal ! C’est vraiment la langue la plus difficile au monde, elle comporte trois mille idéogrammes obligatoires.
Je sens bien que j’apprends plus lentement que quand j’étais jeune, alors, pour compenser ce défaut de mémoire, je me crée ma propre méthode. J’utilise ce que j’apprends, en rencontrant toutes les semaines des amies japonaises qui me font parler et à qui j’enseigne le français en échange.
Je dis souvent que j’en ai pris pour vingt-cinq ans. Mais c’est un grand plaisir. Au début, il y avait une part de défi, maintenant c’est une passion, tout simplement. »
Joseph : “Je me suis mis au piano à 54 ans”
« Il y a quelques années, en cherchant un cours de musique pour mes deux filles, j’ai rencontré un professeur qui m’a dit : “Vous, je vous inscris au piano.” J’avais fait quelques mois de piano jazz dix ans auparavant… mais je ne savais pas lire la musique.
Dès que j’ai pu la déchiffrer, j’ai été saisi par une sorte de grâce. J’avais tellement bricolé avant, à la guitare, à l’harmonica, et même au piano, que j’ai eu un appétit immense d’apprendre enfin ce code, ce langage musical. Maintenant, j’éprouve un vrai plaisir à déchiffrer une partition.
Il y a parfois des moments de découragement, des difficultés à désynchroniser les deux mains. Le côté “réflexe de Pavlov” m’a aussi rebuté : la note doit aller directement dans les doigts. Mais c’est effarant ce que l’on développe comme sens.
J’ai appris à écouter différemment la musique. Et puis, il y a ce besoin physique de toucher le piano. Parfois ça fait mal au cerveau, toutes ces connexions nerveuses qui doivent se faire pour que le morceau sorte. Et en même temps, c’est un plaisir immense, quasi névrotique. »
Apprendre à tout âge est possible
Croyez-moi, si vous le voulez vraiment, c’est réalisable et je peux vous y aider.
Hélène : “J’ai appris à me servir d’un ordinateur à 82 ans”
« J’avais 82 ans quand j’ai commencé à me servir d’un ordinateur. Je suis une autodidacte. J’ai appris toute ma vie, par curiosité ou par nécessité, parfois les deux. Il y a huit ans, j’ai eu envie d’écrire mes mémoires, sur les conseils d’une petite-nièce avec qui j’ai beaucoup voyagé.
C’est ainsi que je me suis lancée dans l’apprentissage du traitement de texte, parce que tout le monde autour de moi m’a dit que ce serait le plus simple.
Et puis je me suis familiarisée avec Internet, et maintenant, j’ai même mon propre site, où j’écris mes chroniques. Pour moi, le corps humain est comme une machine, et si vous ne l’entretenez pas, elle se rouille. Je suppose que c’est pareil avec les neurones… Alors je veux toujours faire travailler mon cerveau, pour ne pas devenir une momie. »
Claude : “J’ai passé mon permis de conduire à 68 ans”
« Lorsque j’ai enfin eu mon permis, en octobre dernier, c’était la troisième fois que je tentais le coup. C’était une démarche purement utilitaire, j’avais besoin de savoir conduire pour soulager mon mari lors des longs trajets jusqu’à notre chalet dans les Vosges, et pour pouvoir aller faire mes courses là-bas sans être dépendante de lui.
J’ai finalement réussi sans problème, même si, jusqu’à la dernière minute, j’étais persuadée d’avoir échoué une fois de plus. L’apprentissage de la conduite n’a pas été particulièrement difficile, car le moniteur a vraiment su me mettre à l’aise et dédramatiser la situation.
Pour le code, j’appréhendais surtout le regard des autres, de tous les jeunes qui étaient au cours avec moi : mais ils ont été adorables, ils m’ont beaucoup encouragée. C’est agréable d’avoir enfin relevé ce petit défi à mon âge. »
Comment vieillit notre cerveau
Le processus de mémorisation passe par trois étapes : enregistrement, stockage, restitution.
Chez l’enfant qui apprend, le cerveau se comporte comme une éponge qui absorbe les informations et les stocke.
L’adulte absorbe plus difficilement, il puise surtout dans le stock existant, utilise les savoirs acquis dans l’enfance et les restitue. Avec l’âge, les membranes des neurones s’oxydent, mais restent capables de s’adapter à des situations inédites et d’enregistrer des informations nouvelles. C’est ce que les neurologues appellent la plasticité cérébrale. Profitons-en !
Pour conclure sur le processus d’apprentissage des adultes des 37-97 ans
Mon point de vue : la peur entrave l’apprentissage, le cerveau de par sa plasticité s’améliore et s’adapte aux nouvelles connaissances. Les adultes savent donner du sens à ce qu’ils font : leur jugement et leur raisonnement sont plus affûtés au fil des décennies. Alors faites-vous confiance, laisser vos doutes de côté et lancer-vous sans hésiter dans votre passion, quelque soit votre âge.
Le privilège des adultes : apporter des réponses à des questions que l’on se pose. Aucune chance de devenir un virtuose à 40 ans ou de devenir bilingue à 50 ? Et bien, je préfère croire que tout reste possible grâce à la plasticité du cerveau pourvu que l’on possède la volonté, la motivation et la passion pour apprendre. Même si c’est un peu plus long avec l’âge… Et puis, quand une passion vous dévore de l’intérieur, n’est-il pas normal de vous donner les moyens d’accomplir ce dont vous avez toujours rêvé en secret ? Alors go, foncez !
Voici une suite logique que vous aimeriez sans doute lire avec cet article : (il y a même une petite vidéo pour vous distraire) Apprenants de notre naissance à notre mort
C’est vrai que c’est dommage de ne pas vouloir se mettre à de nouvelles choses par peur, ou tout simplement en se disant qu’on est trop vieux pour ça. Il faut quand même tenter, ça serait dommage de passer à côtés de belles choses! Moi je me suis mise au saxophone il y a deux ans, c’est sur que je ne serai jamais John Coltrane, mais je me débrouille pas trop mal et j’ai réussi à clouer le bec à ma fille qui se moquait de moi quand j’ai commencé 🙂
Bonjour Sabrina,
Bravo pour l’apprentissage du saxophone. Relever un défi apporte bien des satisfactions et renforce l’estime de soi.
Apprendre est tout aussi vital pour l’esprit que l’air que nous respirons pour vivre.
Bonne continuation et j’espère que vôtre fille vous applaudie et en redemande. De plus elle peur être fière de vous !
Hélène Hug Articles récents…Processus d’apprentissage des adultes des 37-97ans
Salut Hélène,
Ca me fait penser à moi (un peu narcissique le gars) qui ai décidé d’apprendre quelque chose dont je ne peux pas parler au cas où l’expert de la moutouelle lirait l’article.
Mais je vous jure que c’est super 🙂 (ça ressemble à aller voir les poissons ailleurs que dans un aquarium avec des petites bonbonnes sur le dos).
Et à quand un article sur l’apprentissage des enfants de 37 à 97 ans?
@+
Christian.
Christian de Destresse Marketing Articles récents…La circulation de l’information grâce à Destresse Marketing
Salut Christian,
je salue bien bas ton humour décapant me remontant le moral ce soir.
Suis en plein dans l’apprentissage de mon nouveau « joujou » de c Panel chez mon nouvel hébergeur. Le pied !
Bof, oui, le pied, j’ai mal choisi mon jour…because mises à jour, quoi ça m’arrive à moi !!!!Ca ce traduit par des interruptions…de serveur…!
Et bien oui, Christian, je me sens persécutée ! Oui, oui, on m’en veut ! Je plaisante !
Oui méfie toi de ta moutouelle, on est jamais trop prudent !
L’apprentissage des enfants de 37 à 97 ans : quel titre ! J’aurais du y penser tout de même, car nous sommes d’éternel enfants pas vrai ?
Merci de tes commentaires ensoleillés et décapants, j’aime !
Hélène
Hélène Hug Articles récents…Respect et bienséance dans ce monde
Pourquoi tu places une « date de péremption » à 97 ans ? J’espère bien vivre centenaire sans devenir « gaga » 😉
Et puis, tu sais à quel âge est mort Hergé, l’auteur de « Tintin, le magazine des jeunes de 7 à 77 ans » ? Maintenant que je pose la question, tu te doutes sûrement de la réponse : à 77 ans; normal, il ne voulait pas devenir vieux.
à part ça, l’idée que l’apprentissage devienne un peu plus long avec l’âge : je ne suis pas tout à fait d’accord. Je pense qu’on est tellement imprégné socialement par cette idée que c’est ce qui se produit effectivement… tant qu’on est imprégné par cette croyance, justement. à mon avis, le vieillissement vient de l’accumulation des blocages émotionnels qu’on n’a pas (encore) guéris. Le corps, les actes, les capacités qu’on s’autorise à exprimer, reflètent ces blocages, c’est tout.
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Bonjour Claude,
Tu préfère 107 ans ou 117 ans…soyons innovant, 127 ans 😉 ?
La pensée étant créatrice, autant faire attention à ce que l’on pense, ce que l’on dit et ce que l’on écrit.
Je vais aller nettoyer mon cerveau des croyances inutiles pour entretenir sa performance car j’ai encore beaucoup de choses à apprendre pour en suite les partager 😀
Amicalement,
Hélène Hug Articles récents…Analyse de situation, une pose s’impose avant de reprendre la route
No limit ! 🙂 Il paraît qu’il y a des gens qui travaillent sur l’immortalité physique. à mon avis, elle n’est intéressante que si on est capable de se matérialiser et dématérialiser à volonté, façon « Joséphine Ange Gardien » 😛 .
Sérieusement : nous sommes des êtres d’énergie, donc, pourquoi ce serait impossible ? Dans « Autobiographie d’un yogi », Parahamsa Yogananda parle de la matérialisation de son guide « décédé ». Il y a beaucoup d’autres exemples, dans toutes les civilisations.
C’est peut-être aussi ce qu’a essayé de nous expliquer Jésus, en prenant « trois jours de vacances » dans l’au-delà avant de ressusciter : il voulait peut-être juste nous rappeler que l’Univers, y compris NOTRE Univers, est bien plus vaste que notre vision à court terme.
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Bonsoir claude,
Alors, je ne suis pas Joséphine Ange Gardien. Donc pas de chance que que je connaisse l’immortalité physique. Dommage… 🙂
Nous sommes énergie, soit mais que de chemin j’ai a parcourir pour comprendre et appliquer tout cela. Je crois que se sera pour une autre vie, c’est mon karma qui décidera.
Pour l’instant je me contente de continuer à apprendre tout ce que la vie m’offre sur un plateau d’argent…
Notre univers…est sans limite, il suffit de regarder les astres pour nous donner le tournis sur les possibilités infinies…justement…de l’univers.
Amicalement,
Hélène Hug Articles récents…Clés magiques pour transformer vos journées
Bonsoir Hélène
Merci de répondre toujours aussi rapidement 🙂
Bien sûr que nous avons tous énormément à faire pour nous déprogrammer de nos si nombreuses croyances limitatives. Mais j’essaie maintenant de m’imprégner de l’idée que tout est possible, que nous sommes encore « programmés à l’envers », mais que tout est vraiment possible : j’ai rencontré à Web2Connect deux personnes qui avaient marché sur le feu, à des stages d’Anthony Robins, par exemple.
Je me répète souvent (depuis peu) que « Nous sommes tous bien Plus que nous le croyons. » Pour le moment, ça m’aide souvent à prendre du recul par rapport aux petites histoires du quotidien.
Amitiés, à bientôt.
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Bonjour Claude,
Marcher sur le feu, je ne sais si un jour j’en serais capable car ma croyance sur l’idée que tout est possible à tout de même quelques limites.
J’ai un peu tendance à être comme Saint Thomas,je crois ce que je vois.
Alors quand je verrai quelqu’un marcher sur le feu sans se bruler, je croirai que tout est possible.
Être bien plus que nous le croyons, oui j’adhère. De le penser fortement est dynamisant.
Amicalement,
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Bonsoir Hélène
J’ai vu quelqu’un, pendant un long moment, marcher sur des braises vraiment rouges, et même s’asseoir dessus, se rouler dessus comme un gosse qui joue par terre : c’était en Côte d’Ivoire, dans un spectacle assez touristique. Cependant, même si je n’ai aucune idée du « truc » s’il y en a un, ce n’est pas à cette personne en laquelle j’ai le plus confiance, il y a de très bons prestidigitateurs. (Même si ce n’était « que » de la prestidigitation, c’était quand même grandiose).
Je ne fais donc pas forcément confiance à ce que je vois; par contre, je fais confiance quand je connais suffisamment les gens pour être sûre qu’ils « n’en rajoutent pas », ou qu’ils ont une vraie recherche spirituelle, ce qui amène à être sincères, sinon, ce serait contradictoire.
Un ami qui est maître d’Arts Martiaux a participé à un spectacle à Bercy, et c’est un autre ami, pratiquant du même Art Martial, qui a attisé les braises : deux personnes que je connais bien et en qui j’ai vraiment confiance.
Je crois que Parahamsa Yogananda en parle aussi, toujours dans « Autobiographie d’un yogi » : quelqu’un de ce niveau spirituel (tout le reste du livre le confirme) ne raconte pas n’importe quoi.
Voilà un lien avec l’article d’une des personnes avec qui j’ai discuté à Web2Connect :
– blog « Commercial Equitable » : http://www.lecommercialequitable.com/marche-sur-lefeu/#.UoE77urLTIU
L’autre personne n’en parle pas sur son site, donc je te donnerai ses coordonnées dans « contact », si tu veux en savoir plus.
Voilà, voilà. Ceci dit, je suis à 100% convaincue que c’est possible, mais je ne me vois pas le faire pour autant, pas maintenant, en tout cas; mais je ne sais pas faire non plus de trapèze volant, et pourtant, il existe des gens qui en font. Mais là, il ne s’agit que de mes blocages personnels, rien d’autre, donc c’est encore une question de croyances négatives.
Amitiés.
Claude Articles récents…Protocole EFT : se déconnecter d’un discours négatif
Bonjour Claude,
je viens de voir la vidéo de ton lien, je comprend mieux.
Qui sait si je ne le ferais pas un jour…
Merci pour toutes ces informations utiles.
Amicalement,
Hélène Hug Articles récents…Procrastination constructive, retrouver son énergie
étant obligé d’arrêter les études suite à une grossesse et un mariage, l’idée me tente de nouveau de reprendre là ou je me suis arrêté, je ne fais pas encore parti de la tranche d’age de l’article mais c’est vrai que je me suis longtemps trouvé des excuses pour ne pas franchir le pas !je suis trop vieille, je n’aurais pas le temps, ça m’emmènera où de toute façon ?votre article vient de répondre à toutes ses questions alors un grand merci !
Bonjour chère lectrice, je vous souhaite une bienvenue chaleureuse.
C’est une idée excellente de reprendre là ou vous en étiez.
Sachez qu’il n’est jamais trop tard quelque soit l’âge 😀
L’essentiel n’est-il pas de se donner les moyens d’atteindre ses objectifs ?
Une confidence : ayant quitté l’école avec le certificat d’étude en poche tout de même ! je me suis remise à étudier peu après la naissance de mon garçon vers 25 ans. Ou cela m’a t-il mener ? Je suis en fin de carrière de cadre de santé. Ceci pour vous dire que tout vous est possible, alors go 😆
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