Souffrances enfantines

Souffrances enfantines

Peu importe les souffrances enfantines subies, l’essentiel est d’avoir le courage au moment vécu de les dites souffrances, de les dépasser pour les transformer en forces.

 Un souvenir d’enfance remonte à ma mémoire telle une vague lointaine venue s’échouer à mes pieds. J’avais sept ou huit ans, peu importe. Ma mère ne me portant pas dans son cœur, j’étais enfermée toute la journée dans ma chambre. De la fenêtre que je pouvais ouvrir, j’humais les parfums du dehors. Et d’écouter également les bruits ambiants. J’étais sûrement orientée sud, car le soleil inondait mes journées. Tout ceci m’a permis de voyager à l’infini. Le soir, je guettais le bruit de la mobylette de mon père, rentrant de son travail. Ce qui me donnait une heure approximative, car aucune pendule n’était accrochée au mur de ma chambre. La joie : je savais que ma marâtre n’allait plus surgir dans « mon nid ».  Les rayons du soleil me guidait également dans le déroulement de mes journées. J’avais pour compagnon un poison rouge. J’aurai l’aurai l’occasion de vous raconter son odyssée.

Comment j’ai dépassé mes souffrances enfantines

Ce que j’aimais par dessus tout, c’était le tableau blanc, où je pouvais effacer à loisir mes œuvres et recommencer. Mes rêves n’avait pas de limite dans ce confinement imposé. Certains jours, un goûter succulent avec du pain, du sucre, du chocolat venait agrémenter mes rêves.

Que demander de plus ? Du soleil, un tableau où je pouvais dessiner mes rêves, un goûter inespéré…

Mes souvenirs ne s’arrêtent pas là. J’en ai ai tant à raconter de cet épisode de mon existence. Je préfère vous les distiller petit à petit.

Ceci pour vous dire que quel que soit votre début de vie, ce qui importe, c’est ce que vous portez en vous. Accrochez vous à vos rêves sans jamais rien lâcher.

Citation du jour :

Le malheur n’est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet de comprendre une autre manière le mystère de ceux qui s’en sont sortis : la résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit de l’adversité.

Boris Cyrulnik

A vous de jouer avec vos cartes. En  chacun de vous réside la capacité de rebondir, quelque soit votre chemin de départ. Je l’ai fait, donc vous le pouvez aussi. Je ne vous dit pas que c’est facile, surtout pas.

Voici le vécu d’une adolescente pouvant vous inspirer, lors de la Shoah : « Résilience, rebondir par l’expression de soi » 

 

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