Écrire : à quoi ça sert ?

Écrire : à quoi ça sert ?

Écrire : à quoi ça sert ? Nous allons passer en revue tous ces aspects sous l’angle de l’écriture personnelle. Car, il y a tant à dire sur les fonctionnalités de l’écrit, qu’il fallait rétrécir de façon drastique l’entonnoir. Écrire peut paraitre basique. Mais ce n’est si évident que ça en à l’air. En effet : dévoiler de sa personne est un exercice de haut vol pour celui qui n’en a pas l’habitude. Votre écriture vous déshabille et vous met en état de vulnérabilité. Mais après tout, n’est-ce pas vous le maitre quand vous couchez vos lettres sur le papier ?

Détail de l’article :

Origine de l’écriture – À quoi ça sert ? – Quand ? – Comment ? – Quoi ? – À qui ? – Ou ? Conclusion : affaire à suivre

Audio de l’article ci-dessous :

Origine de l’écriture

Un peu d’histoire : les Sumériens ont inventé l’écriture vers 3400 av. J.-C. Ce n’est donc pas une création des Dieux, mais une invention humaine : celle d’Emmerkar, le roi d’Uruk. Elle est utilisée dans le cadre des transactions entre les puissants de ce monde et elle donne le pouvoir à qui le détient. Les premières traces écrites connues sont des contrats commerciaux inscrits par les Sumériens sur des « enveloppes à bulles » et des tablettes d’argiles. Par la suite, vers – 2500 ans, l’écriture évolue vers des récits : la vie des puissants, les généalogies, les guerres , les alliances, les grands chantiers, les réformes. L’écrit en ces temps était au pouvoir.

L’écriture ne se limitait pas à la transcription de la parole :

C’était un outil intellectuel qui permettait d’augmenter la mémoire , de favoriser l’élaboration d’une réflexion abstraite et complexe, de restructurer la pensée. De Boeck soutient que l’écriture a permis à l’esprit humain de franchir une nouvelle étape dans son évolution. L’écriture serait l’équivalent d’une mémoire externe, collective, dont les capacités d’écriture elles-mêmes permettent une reformulation des idées et un perfectionnement continu. C’est au XVIème siècle en occident, avec l’invention de l’imprimerie et la laïcisation du savoir, la démocratisation de l’écriture, pour que s’impose vraiment une civilisation de l’écrit.

À quoi ça sert d’écrire ?

Écrire est un moyen à votre disposition pour discipliner votre pensée, la clarifier, l’ordonner et l’approfondir.

Coucher des lettres sur le papier pour qu’elles se transforment en mots, en phrases, en paragraphes… Le tout formant l’œuvre de votre cheminement, du parcours de votre pensée, de ce que vous voulez transmettre. La magie opère en vous. Vous écrivez sans vous en rendre compte. Tout s’ordonne méthodiquement, sans que vous ayez d’effort à produire.

Vous avez appris un langage qui vous permet de coucher sur le papier vos mille et une pensées. Votre cerveau a le pouvoir de vous transmettre toutes les informations que vous avez emmagasinées durant vos expériences de vie. L’écriture est un outil puissant dans votre vie de tous les jours.

Quand écrire ?

Quand le besoin s’en fait sentir. En toute circonstance, qu’elle soit troublée ou pas. Écrire est libérateur de la pensée. Bon et encore ? Besoin d’avoir une idée pour rédiger un article ? Rédiger un émail ? CV… Rapport… Compte rendu… Stop ! Sortons de ce cercle « cadré » et entrons plutôt dans la sphère plus intime de soi. C’est-à-dire dans votre intimité la plus profonde. Une image me vient en tête : pour amorcer une réflexion et chercher des réponses en certaines périodes difficiles : j’avais toujours un petit carnet sur moi où je couchais mes pensées. Une aide précieuse pour :

  • Vider son cœur
  • Dédramatiser
  • Analyser sa vie
  • Prendre des décisions objectives
  • Planifier avec rigueur ses objectifs

Comment coucher ses mots ?

De la façon la plus simple : restez naturel. Sur votre support que vous avez choisi, carnet, feuille, cahier, laisser courir votre stylo. Peut importe l’ordonnancement des phrases dans l’espace à votre disposition : en diagonale, en long, en large, en travers. Bref tout est permis. Le tout est de laisser libre cours à votre expression. À vous de trouver votre mode le plus productif. Bien sûr, c’est mieux d’avoir des cahiers où vont venir s’allonger à loisir vos pensées. Mais ne vous limitez pas : il se pourrait que vous préfériez des moyens un peu plus brouillons. Comme des feuilles libres de toute attache. Où des carnets ? L’essentiel est que vous vous y retrouviez. J’avoue que j’ai beaucoup de feuilles volantes. Mais dans mon fouillis, curieusement, je m’y retrouve. À chacun sa méthode ! En clair : ne vous limitez pas !

Quoi écrire ?

Toutes vos pensées, vos questions, votre cheminement personnel, vos projets. Encore une fois : aucune limite ! Le crayon est votre meilleur allier, accompagné bien sûr du support papier. Confier sans pudeur et sans réserve tout ce qui vous passe par la tête. Que ce soit : projet personnel, livre, poème, musique, article, pensées intimes, réflexions d’avancée sur vous-même, lettres à envoyées, lettres à bruler… Bref, tout est permis. La seule limite : c’est vous, alors, faite-lui la peau ! Écrire est libérateur. À vous de choisir comment vous aller vous libérer, par les mots… où par la parole ? Cela pourrait aussi être une solution.

À qui confier son écriture ?

Cela dépend du contexte bien entendu. Confier vos écrits à vous seul en ce qui concerne vos pensées les plus profondes. Sauf si vous écrivez pour publier un livre ou si vous écrivez des articles pour votre blog. Faites en sorte que personne ne puisse accéder à votre jardin secret. Découvrir qu’un de vos proches à lu vos pensées les plus intimes sans votre accord fait vraiment mal. Votre confiance en l’autre et envers vous est alors ébranlée. Le pardon est-il possible ? Oui sans doute. Mais le dommage est là… Une seule consigne : restez vigilant.

Où déposer ses écrits ?

Si c’est confidentiel, dans un lieu où personne n’a accès. En effet, vos mots les plus secrets n’appartiennent qu’à vous. C’est votre jardin secret. Alors, assurez-vous que personne ne puisse y accéder. Comment faire ? Ne parler à personne de votre habitude d’écrire. Restez discret sur vos modes de communication. Pensez toujours aux conséquences de vos actes. Eh oui, la prudence s’impose, nous l’avons vu plus haut. Surtout lorsque vous écrivez pour vous et non pour être lu de tous.

Conclusion

L’écriture est un moyen mis à notre disposition pour discipliner votre pensée, la clarifier, l’ordonner et l’approfondir. Écrire pour soi restera une histoire secrète entre soi et soi. Coucher ses mots pour autrui, c’est oser s’autoriser à parler de soi. C’est s’exposer au regard critique de l’autre. C’est en écrivant que l’on devient écrivain, comme aimait le dire Célestin Freinet. Coucher les mots sur le papier, c’est aussi se risquer de paraitre idiot, de dévoiler ses sentiments, de livrer ses idées aux autres, de s’engager…

Mais… « Seuls ceux qui risquent sont libres »

Poète inconnu

Est-ce que l’écriture vous est facile ? Un blocage peut être l’indice de pensées confuses ou de schémas erronés de votre personne. Rien d’anormal, rassurez-vous. Demander de l’aide est une démarche intelligente pour celui qui refuse de piétiner.

Vous pouvez bénéficier de 15 minutes gratuites avec moi pour vous aider à débloquer une situation. Prenez rendez-vous en cliquant ici-même.

Clarifier sa pensée par l’écriture, c’est aussi clarifier ses objectifs. Ne partez pas sans votre outil d’aide à l’écriture ci-dessous :

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