Repos forcé

Repos forcé pour cause d’indicateur au rouge

Repos forcé : petite interlude récréative pour vous faire prendre conscience de la valeur de votre vie. Pas de mot disséqué pour cette fois-ci,  je remets l’épisode suivant à plus tard pour vous compter mon aventure de ce jour. Vous aimez les histoires, non…? Oui…?Alors voilà…Non, je me demande si vous serez vraiment intéressé par ce qui m’est arrivé. Bon allez, de toute façon si je vous barbe, vous allez passer votre chemin, voyez-vous je suis sûr de mon coup…sur ce coup-là.  Ayant commencé ma journée sur les chapeaux de roue comme à l’accoutumée, je me suis mise la pression pour finir à l’heure en fin d’après-midi car j’avais un rendez-vous avec… un médecin expert.

Premier épisode du repos forcé

Quoi, je suis malade ? Que nenni,  c’est seulement que je dois fournir la preuve que je suis apte à prolonger mon activité de salarié. Eh bien oui, j’ai demandé une prolongation, en clair, j’ai remis le couvert quoi…Vous avez compris je pense ? Yes, génial ! La suite, vite…Patience, j’arrive ! 17h…je suis en retard car perdue en chemin et dans des embouteillages en ville. Arrêt à un feu, je baisse la vitre et demande mon chemin à un homme.

Celui-ci m’indique la route et me demande, surement en voyant mon faciès déconfit, si je veux bien l’emmener dans ma voiture pour me conduire à destination. Vous imaginez mon inquiétude ? A vitesse TGV, des scénarios catastrophes se télescopent en mon esprit. Que vois-je derrière cet homme ? Une petite femme. Cet homme m’annonce que c’est sa femme et que je n’ai rien à craindre.

Marchant à l’intuition, je ne perçois aucun danger et me décide à accepter l’offre de me conduire jusqu’à l’adresse voulue. « Je connais parfaitement cette commune, ce n’est pas loin… ». « Passer par là et encore par-là ». Moi aussi je connaissais cette commune et je savais que cet homme ne me racontait pas de bobards. Sauf que lui, contrairement à moi, savait exactement où passer pour se rendre à l’adresse que je cherchais…  Pour un repos forcé…sans le savoir.

Quelques instants plus tard, me voici arrivée à destination, quelle soulagement.  J’ai remercié chaleureusement cet homme et sa femme, tous deux ravis d’avoir rendus service et moi satisfaite d’arriver à mon rendez-vous. Jouant la carte de la confiance, j’ai pu cueillir un instant de partage, merci la vie.

 

Repos forcé, le choc, deuxième épisode 

Bon tout va bien, me dis-je. Ayant prévenu de mon retard, j’avais la conscience tranquille. Je me présente à l’accueil, puis au guichet suivant pour les paperasses quand un individu se dresse devant moi pour m’informer qu’il était arrivé avant, devant sa véhémence je m’incline, vraiment,  aller vers le clash n’en valait pas la peine. Ce même individu a dû attendre son tour, intérieurement j’ai jubilé car son tour était après le mien. Me voici appelée, et…

Repos forcé ? Bon non, j’ai du mal à vous le dire. Je ne vous dis pas ma stupéfaction quand le médecin m’annonce…à la prise de tension…13…15…18…Non….20, mais quel indicateur ! Je bondis du coup du lit d’examen, « vous êtes sur ?» Je suis sure que je suis montée à 22 !!! Voilà de m’annoncer qu’elle exige un repos forcé pour vérification mais qu’elle ne s’opposera pas à la prolongation d’activité, ouf et merci… J’ai eu l’impression qu’un train passait sur moi. Jamais de ma vie ma tension n’était montée si haut et de lui répondre que je n’en sentais pas les symptômes. Repos forcé, allons donc, comme si j’avais le temps…« Je ne peux pas vous laisser repartir comme cela » et d’appeler l’infirmière pour m’inviter au repos forcé pour un quart d’heure. Chouette, une sieste !

Repos forcé, chouette une sieste

Ça commence par 15 minutes, je pratique la respiration lente et… vrai, je me rends compte alors que mon cœur bat un peu trop fortement. Donc, relaxation…Au bout de 15 minutes, chute des chiffres, ouf…Mais encore insuffisamment pour le médecin, ordre donné de me garder encore pour un repos forcé de 30 minutes. Quoi encore une sieste ? Chic alors…Le pied. Bon c’est bien tout ça mais j’ai à faire tout de même ! J’en informe l’infirmière qui me propose d’en informer le médecin, mais de suite je l’arrête et lui dis que j’accepte de jouer le jeu de ce repos forcé.  « C’est le protocole » me dit-elle. Allez, je me laisse faire pour ce repos forcé supplémentaire.

Pendant cette deuxième pose de repos forcé, nous avons discuté toute les deux, elle voulant en savoir plus sur mon métier et moi en savoir plus sur ses motivations d’infirmière et de me répondre qu’être cadre ne l’intéressait nullement. Encore un instant de partage que j’adore. La suite… ? Le repos forcé était terminé, les chiffres de ma tension permettait de mettre fin à cette discussion… . Fini le repos forcé, dommage, sympa l’infirmière…Qu’allez-vous imaginer ? Les échanges entre collègues…nous on aime !

Repos forcé, réfléchir sur les rythmes de sa vie

Je vous rassure, je vais bien. Pas mal ce repos forcé, ça m’a permis de réfléchir sur le rythme de ma vie. J’ai informé le médecin que je vivais des moments difficiles côté professionnel… (Oui, c’est vrai) Bon fallait bien trouver quelque chose comme excuse…Non ? Sans doute ai-je mal géré mon stress et ai-je présumé de mes forces. Merci pour cette consultation obligée avec ce repos forcé me faisant prendre conscience de mes limites.

Respirez….Respirez…C’est vital, votre vie en dépend. Remettre à sa juste valeur tout événement, toute charge de travail, toute émotion même…N’attendez pas d’être au repos forcé, gardez-vous en santé, c’est le mot de la fin. Et le vôtre ? C’est comme vous voulez. Encore une chose, n’attendez pas d’avoir un alerte pour prendre soin de vous et d’être en repos forcé, la vie est trop courte car voyez-vous j’ai tout de même eu un petit peu peur. Bon allez, je vais de ce pas me reposer, pas de repos forcé mais consenti pleinement.

  • Marie dit :

    Bonjour Hélène,

    J’espère bien que tu vas te reposer !!
    Et le temps qu’il faudra pour calmer la machine.
    Et pour te demander ce que tu peux changer pour éviter des complications, que tu connais nécessairement…
    20 de tension, j’ai de la peine à imaginer, n’ayant jamais dépassé 12.

    Tu vas avoir le temps de répondre à tous tes commentaires en direct !
    Bises Hélène.
    Et reviens donner des nouvelles.
    Bonne sieste.

    Marie
    Marie Articles récents…Oui, notre alimentation peut soutenir (ou pas) notre bonne humeurMy Profile

    • Hélène Hug dit :

      Bonjour Marie,

      Venant de relire mon article,rien n’indique que j’ai pris du repos pour quelques jours.

      La machine va se calmer…plus de légumes, de sommeil…Et Zen attitude.

      Répondre aux commentaires en direct, j’ai l’impression que tu me donne l’antenne…en direct 😀

      45 minutes de repos forcé donne à réfléchir…sur soi.

      Bises,
      Hélène Hug Articles récents…Chance ou malchance dans nos parcours de vie My Profile

  • PureNrgy dit :

    Coucou Hélène,

    Alors, on profite bien de son repos? paresseuse va! 😉
    Blague à part, 20 c’était en effet inquiétant et c’est très pro de t’avoir forcée à ces pauses sur place. J’en déduis donc que la pression avec ton supérieur ne s’est pas améliorée. Il faudra prendre le temps (maintenant que tu l’as hihi) de creuser pourquoi…
    J’ai connu la situation inverse. C’était il y a 12-13 ans. On a du venir me chercher au boulot, quelque chose comme 6 ou 7 de tension => repos forcé! Très frustrant au début mais au final: 3 mois à la maison qui ont changé ma vie 🙂 Comme quoi…

    Allez, repose-toi bien. Prends le temps de te détendre, de vivre, de t’amuser, de rire, de lire et d’écrire (mais pas trop d’ordi tout de même), de marcher…

    à++
    Héloïse
    PureNrgy Articles récents…Plus d’abondance en libérant vos croyances limitativesMy Profile

    • Hélène Hug dit :

      Bonjour Éloïse,

      Mais je ne suis pas en congés 😈 Curieux comment un écris est compris. J’ai fait quelques infimes corrections sur l’article. Bah le principal c’est que mes lecteurs les plus assidus me chouchoute, j’aime bien 😀
      Rien à voir avec mon « supérieur »…seulement des événements créant des situations à gérer.

      Mais je vois que tu suis mes actualités Éloïse 😆 Trop tôt pour dire la suite, résultat des courses dans quelques semaines voir des mois. Il ne faut être point pressée.

      Prendre soin de soi en fait est le principal message. Qui veut aller loin, ménage sa monture.

      😉
      Hélène Hug Articles récents…Repos forcé pour cause d’indicateur au rougeMy Profile

  • sylviane dit :

    Bonjour Hélène

    J’ai souvent rencontré dans ma pratique professionnelle des personnes qui se « rendaient malades » car ainsi ils prenaient du temps libre « forcé » sans culpabiliser, l’une de mes amies s’est même déclenché un cancer de la thyroïde avec récidive parce qu’elle ne trouvait jamais le temps de s’arrêter. Là il a bien fallu qu’elle stoppe
    Je ne dis pas que tout le monde se déclenche un truc terrible mais une chose est certaine tout le monde à un moment ou autre paie la facture alors repos dès que l’on se sent OUT

    • Hélène Hug dit :

      Bonjour Sylviane,

      Arriver à se rendre malade pour avoir du temps libre…Ça ma laisse interrogative.
      A une époque, je m’arrangeais parfois à être malade pour fuir une situation de travail ou j’étouffais. Mais pour avoir du temps libre…Je préfère prendre quelques vacances. C’est plus sain comme situation et moins risqué.

      Ce petit incident m’a remis les pendules à l’heure quant à la gestion de mon temps et de mes émotions.

      La vie nous envoie des signes qu’il est bon d’écouter 😉
      Hélène Hug Articles récents…Confiance en soi redoutable grâce à votre parapluieMy Profile

  • Hélène Hug dit :

    Voila, Géraldine 😀 je viens de mettre ton commentaire ci-dessus, j’espère que tu te sens mieux maintenant ?

    Ah les joies de la technique…Que de mystère…

    Désolée que tu n’es pu accéder aux commentaires via ta tablette ou ton smartphone…, il me faut résoudre ce problème.

    Ton repos forcée le vendredi soir ? Pas étonnant après une semaine bien remplie n’est-ce pas ? Nous sommes à bonne école, ne laissons pas nos charges de travail nous anéantir et restons zen.

    Bon prochain vendredi soir sous la couette et à une prochaine 😉
    Hélène Hug Articles récents…Motivation et persévérance au rayon RéussiteMy Profile

  • Géraldine dit :

    Coucou Hélène,

    J’ai adoré ton article Repos Forcé pour un indicateur au rouge.

    Je vie cette situation étrangement le vendredi soir mais dans l’autre sens pas trop de tension, à peine rentrée à la maison je sens comme un grand coup de barre et une grande envie de passer la soirée sous ma couette devant un bon film.

    Bizarrement après cette grosse fatigue du vendredi ou mon envie de faire quelque chose disparaît pour laisser place à un moment de cocooning le samedi matin je ne t’explique pas comment je suis sur 1000 volt.

    Je me dit peut être que le vendredi soir c’est mon repos Forcé à moi .

    Bonne après midi

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