Vos conditionnements acquis dans l’enfance vous font du tort

Vos conditionnements acquis dans l’enfance vous font du tort

Vos conditionnements acquis dans l’enfance vous font du tort en vous empêchant d’être épanoui.  (Article mis à jour) Ça commence vraiment à m’agacer ces histoires de conditionnement ! A croire que la majorité de la planète souffre de ce mal mystérieux. Vos conditionnements acquis dans l’enfance vous bousillent-t-ils la vie ? Qu’à cela ne tienne, vous allez les prendre à bras le corps pour apprendre à les combattre, car vous avez le droit d’être heureux. D’accord ?

« La plus belle et la plus nécessaire de toutes les connaissances est la connaissance de soi-même ». Nicolas Malebranche

Vos conditionnements acquis dans l’enfance vous font du tort

Un pavé dans la marre : l’éducation donnée par vos chers parents y sont pour quelque chose. Vous manquez de confiance en vous et le mal-être vous étouffe ? Tout ça prend racine dans l’enfance. Comment ? Combien de pères et de mères ont transposé sur leurs enfants ce qu’ils n’ont pu réaliser eux-mêmes. Cette attitude est destructive. Eux-mêmes sont victimes de leur propre éducation. Et de générations en génération, le fait se reproduit. Si cela n’est pas du conditionnement ! Les parents décident de votre métier, « ça, c’est un vrai métier », sans se préoccuper de ce que vous avez envie de faire de votre vie. Combien de talents ainsi étouffé et combien de vies sont en souffrance ?

“Éduquer, c’est déformer patiemment les pauvres gosses pour les façonner à notre image.” Marc-Gilbert Sauvageon

Éduquez ou dresser vos enfants ?

Ou vous conduisent vos conditionnements ? Il m’est arrivé de demander à des jeunes que j’encadrais lorsque j’étais encore en activité salariée, de leur demander quelle était leur passion. Et bien pour certains, la réponse était désespérante. « Je n’ai pas de passion, je ne sais ce que j’ai envie de faire. »

L’éducation est comme un dressage. Pardonnez-moi cette expression, mais certains parents ou éducateurs dressent leurs enfants comme on dresserait un animal. C’est un cri d’alarme envers toutes ces personnes manquant de confiance en elle et qui se sentent perdues sur leur chemin de vie.

J’ose accuser ! Dans la plupart des cas, les parents font au mieux et croient bien faire. Sans doute sont-ils le résultat de leur propre éducation, c’est une répétition sans fin de scénarios familiaux. Mais ce qui est fait est fait. Maintenant, comment se sortir de ce pétrin ?

Des enfants étiquetés comme les bocaux de confiture ?

En parlant de dressage, il y a aussi toutes les étiquettes que l’on vous a collées sur le dos. Et vous avez retenu bien sûr que ce qui était négatif. Selon le milieu dans lequel vous avez évolué, vous avez récolté ce qui se présentait sur votre chemin. Ainsi si vous estimez que vous ne valez rien et que vous n’avez aucune confiance en vous, et bien ce n’est pas de votre faute. Cela fait partie de vos conditionnements acquis durant votre enfance. Vos conditionnements, ou vos schémas sont une prison, non pas fermée pour toujours, mais une prison d’où vous pouvez vous échapper grâce la clé que vous détenez en vous. Quoi, je peux m’échapper ? Oui ! Chacun en a le pouvoir.

Vos conditionnements acquis dans l’enfance vous font du tort

Vous pouvez sortir de votre prison, vous en avez la clé. Bah oui, pour quoi rester en prison ? Je peux comprendre que vous aimez votre zone de confort, car connue. Malgré le formatage reçu durant votre enfance, il est possible de reprendre les rênes de votre vie en changeant vos schémas. Mais voilà, chercher en soi est parfois inconfortable et c’est plus facile d’accuser « Pierre, Paul, Jacques » de ses malheurs, de son manque de confiance en soi plutôt que de sortir de sa zone de confort pour explorer d’autres pistes pour l’amélioration de soi.

Quelque chose vous dit pourtant que vous n’êtes pas à votre place, que quelque chose vous manque. Votre réussite sociale et familiale ne comble pas le vide qui est en vous. Courir le monde ne suffit pas non plus à assouvir votre soif d’apaisement. Courir… Courir… Mais après quoi ? Ce besoin inassouvi est universel pour la bonne et simple raison que personne ne vous apprend à chercher au bon endroit ce dont vous avez besoin pour votre épanouissement.

Envie de vous défaire de vos conditionnements ?

Plongez en vous : ne regardez plus les autres, mais observez-vous en premier lieu. Et dites-vous aussi que le savoir, le courage, la décision ne sont rien sans l’action. La théorie sans la pratique ne sert absolument à sert à rien. Savoir se remettre en question sur la façon de se voir soi-même est un des secrets pour une vie épanouie.

Vos conditionnements acquis dans l’enfance vous font du tort. Ils vont avoir la vie dure quand vous aurez décidé de les éradiquer pour enfin respirer ! Ayant horreur de parler théorie et puisque je parle d’action, voici comment j’ai pris le taureau par les cornes pour me sortir de mes mauvais conditionnements, un cas pratique :

Mes schémas m’avaient mise dans une petite boite appelée « Tu ne vaux rien »

Au fil des ans, la boite est devenue trop petite. Sortie de l’enfance et plongée dans le monde des adultes un peu trop tôt, la vie m’apprenait comment faire face aux difficultés. « Tu ne vaux rien » ? Mise sur le marché du travail très tôt et aidant ainsi à faire bouillir la marmite de la famille, je ne me rendais même pas compte que j’avais quelques valeurs. Ma pensée était conditionnée par des phrases parasites entendues durant des années. Cette impression de ne rien valoir m’a poursuivie pendant des années.

Ce qui est très curieux, c’est qu’au fond de moi, une flamme intrépide me brûlait en attisant toujours plus ce désir d’accomplir mes rêves. Ainsi, la petite boite éclata en mille morceaux, je m’en échappais, respirant d’aise pour changer de direction. Car celle où l’on m’avait dirigée sans me demander mon avis allait me conduire en enfer. Mais, le « tu ne vaux rien » n’avait pas disparu pour autant. Il était un fidèle compagnon ne me quittant pas d’un pas, œuvrant à chaque instant pour se rappeler à moi.

« Tu ne vaux rien », comment faire pour lui fausser compagnie ?

Comme j’avais conscience de ce que j’étais capable d’accomplir, j’ai mis tout en œuvre pour réaliser les projets qui me tenaient le plus à cœur. C’est ainsi que j’ai pu mener une carrière professionnelle ou j’ai pu donner le meilleur de moi-même. J’avais réussi en partie à me débarrasser du « tu ne vaux rien ». Pourquoi en partie ? Tout d’abord, voici comment j’ai quitté l’habit de mes conditionnements d’enfant.

Plus haut je vous parlais de cette flamme intrépide qui brûlait en moi. C’est elle qui m’a aidée sur la route difficile du travail sur soi pour me débarrasser de mes conditionnements. Dans conditionnement, entendez aussi étiquettes, celles que l’on colle sur le dos des enfants durant toutes les années d’éducation et d’enseignement.

Mes recettes pouvant éventuellement vous servir :

Me sentant comme un lion en cage, je cherchais à tout prix des solutions pratiques pour me permettre de comprendre mon mal-être et d’en sortir.

Alors j’ai commencé par écrire mes pensées sur un cahier, tout en vrac, car je n’avais encore aucune idée de comment organiser tout ce fouillis cérébral. Le cahier servant d’exutoire dans un premier temps.

Puis, j’ai organisé mes pensées comme suit :

Concernant toutes les étiquettes que j’avais sur le dos, j’ai tout listé en faisant trois colonnes.

  1. Une pour les étiquettes entendues comme telles,
  2. une pour celles avec lesquelles je n’étais pas d’accord et pourquoi
  3. et une autre pour celles avec lesquelles j’étais d’accord et pourquoi.

Pourquoi cette dernière colonne ? La bonne nouvelle c’est qu’il y avait des étiquettes positives ! Celles-ci, fallait les faire fructifier !

Vous faites la même chose pour toutes vos réussites, même les plus minimes, petites ou grandes. Pareillement, trois colonnes :

  1. la première : vous listez,
  2. la seconde : pourquoi vous avez réussi et par quels moyens.
  3. la troisième : pourquoi l’expérience a raté, mauvais choix, manque de confiance en vous ?

Notez que je n’emploie jamais le mot échec. Ce mot ne devrait pas exister. Parlons plutôt d’expérience, comme le tout petit qui apprend à marcher, il tombe et se relève. Allez, relevez-vous !

Vous allez ainsi avoir une vue d’ensemble de certains aspects de votre existence. Vous allez vous apercevoir que tout n’est pas noir. Que vos conditionnements peuvent se défaire car beaucoup de pensées que vous avez fait vôtre, et bien en fait ces pensées ne vous appartiennent pas. Vous avez été formaté. Tout ceci est un bon début pour la connaissance de vous-même. Avoir le courage de plonger en soi peut sembler inconfortable au début, mais je vous assure que vous serez heureux d’enfin avoir les moyens de vous reconnecter à votre être. N’ayez pas peur, plongez en vous.

Vos conditionnements vous font du tort, oui et après ?

Rappelez-vous, le savoir, le courage, la décision ne sont rien sans l’action. Alors, sur combien de temps travailler sur soi ?

« Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant. » Paulo Coelho

Ce travail ne s’effectue pas en une semaine ni un mois. C’est un travail de longue haleine que vous allez peaufiner au fil du temps et de votre évolution. Je ne vous dis pas combien de cahiers j’ai rempli et que j’ai relu au fil des mois, des ans en réajustant sans cesse. Je ne cherche pas à vous décourager, mais la notion de temps est importante. Vous semez une graine dans votre jardin, vous en prenez soin et un beau jour, vous récoltez le fruit de votre attention. Ce travail sur vous, c’est pareil.

C’est en quelque sorte un véritable travail d’autoanalyse. Ma formation initiale de soignante et ma curiosité sur le sujet du développement de soi m’a largement aidé, soit. Mais comme il n’y a pas de hasard, l’univers m’a donné ce dont j’avais besoin au moment voulu en fonction de mes demandes. Ma passion m’a portée.

Pour vous donner un coup de pouce, demander l’avis d’un professionnel peut s’avérer utile et je le conseille quand la situation vous semble inextricable. (Il m’est arrivé d’en passer par là). Le fait d’exposer vos difficultés à une tierce personne et de prendre en compte son retour vous aide à ouvrir la porte de votre chemin en utilisant les outils adéquats à votre situation. Pour un avis éclairé, pourquoi ne pas visiter cette page où je vous explique ce que je peux vous apporter ? Il n’y a pas de hasard si vous êtes arrivé jusqu’ici 🙂 

Pourquoi s’abreuver auprès de ceux qui savent

Une passion qui m’a sauvé la vie : que serais-je devenue sans le fabuleux pouvoir des livres ? Le savoir à portée de main. C’est une chance inouïe d’aimer la lecture et de pouvoir apprendre et se ressourcer auprès d’auteurs qui sont passés par les mêmes difficultés que vous. Chacun d’entre eux en a tiré l’essence de son parcours pour nous la transmettre. Du savoir à portée de main, mais vous devez vous en saisir car sans cette action, cette lettre morte.

A chacun de trouver ses auteurs, car nous avons tous une sensibilité et une approche différente. Ce qui parle à Monsieur Truc, ne parlera pas forcément à Madame Machin. Même s’il y a des fondamentaux à ne surtout pas rater, il est bon d’aller s’abreuver à d’autres fontaines. Ce qui a l’avantage d’attiser l’ouverture et de vous amener à comprendre, dit dans un autre contexte, une idée qui vous semblait floue jusque-là. Et que la lumière soit !

Quelques ouvrages très utiles pour se reconnecter à soi

Quelques livres entre autres ouvrages qui m’ont bien aidé : bien sûr ces livres ne me sont pas arrivés tout seuls entre les mains. Comme il n’y a pas de hasard, en quête de pistes de réflexion au fil de mes recherches, ce dont j’avais besoin m’a été donné exactement au moment où j’étais prête. Les quelques références citées ici ne sont pas exhaustives, ce n’est qu’un petit échantillon. Je ne vais pas vous citer toute ma bibliothèque. Comme les besoins sont propres à chacun, c’est à vous de chercher ce qui vous convient le mieux.

« Le livre du bonheur » de Marcelle Auclair.

Cette auteure m’a appris à voir la vie sous un autre angle. Quelques passages qui ont compté dans le début de ma quête : « La parole crée », p. 25, chaque phrase négative se répercute dans votre vie. « Ne prononcez jamais un mot que vous ne souhaitez voir suivi d’effet ». « Cure d’enthousiasme », p. 113, « aimez à aimer , louez tout ce qui est digne de louanges à cœur joie ». « Prendre de la hauteur », p. 195, « tant que nous gardons les yeux fixés sur nos difficultés, nous ne trouvons pas d’issue ».

« La force est en vous » de Louise. Hay.

Ce résumé en 4ème de couverture de ce livre vaut mieux que tout ce que je pourrais vous raconter :

« Apprenez à vous aimer vous-même et vous serez surpris des résultats dans tous les domaines. Santé, travail, finances et relations s’amélioreront de façon spectaculaire. La vie vous a fait l cadeau le plus précieux, vous respirez et pourtant vous doutez qu’elle puisse vous procurer ce qui est bon et important pour vous ! Il est temps de commencer à vous servir de votre propre pouvoir et de prendre conscience de toutes vos possibilités ».

« Jonathan Livingston le goéland » de Richard Bach.

Accepter sa différence et avoir le courage d’aller au bout de sa passion au risque de se faire rejeter. Devenir un maître et accepter comme tel. (Ce livre est mon chouchou, je ne compte plus  mes relectures)

« Exiger la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être, tel est le message de Jonathan et de Richard Bach ».

« Le guide du succès » de Tom Hopkins. Savez-vous qu’il se considérait comme un raté ? A 27 ans, il devient millionnaire. Sa méthode vous enseigne comment savoir se définir des objectifs d’amélioration de soi.  Encore un bel exemple d’un homme qui a su donner vie à ses rêves. Les chapitres qui m’ont aidé : «Comment cesser d’être un perdant, Arrêter de penser « si seulement », Entraînez le subconscient à résoudre les problèmes difficiles, Les autos instructions, L’autodiscipline

En s’étudiant parfaitement soi-même, on parvient quelquefois à bien connaître les autres. Madame Necker

Un petit résumé et des citations valant leur pesant d’or

Pour conclure : vous débarrasser de vos conditionnements demande un peu de travail, mais ça vaut le coup. Prendre conscience de ce qui vous a façonné est un premier pas vers la liberté d’être. L’introspection personnelle vous apportera les clés nécessaires pour découvrir qui vous êtes vraiment pour vous débarrasser de vos conditionnements. N’oubliez pas, c’est au plus profond de vous que vous allez trouver les réponses.

« Chacun de nous est un gouffre ; on a la tête qui tourne quand on regarde au fond. Georg Büchner »

« Le gouffre en l’autre n’est autre que le gouffre en soi. On ne s’en libère qu’en se libérant de soi-même ». Umar Timol

Et vous, comment avez-vous fait pour dépoussiérer votre existence de vos conditionnements encombrants ? Vous en reste t-ils encore ? Nous avons tous en nous un saboteur (ma consœur Sylviane est un as hors pair pour vous aider à sortir de ce bourbier) qui nous rappelle ces fameuses étiquettes de bocaux de confiture, ça colle. Décollez tout ça et envolez-vous vers votre destinée propre ! Je vous souhaite une magnifique aventure 😀 !

  • Sylviane dit :

    Bonjour Hélène et merci d’avoir mis le fameux SABOTEUR dans ton article !
    Oui nous avons tous des étiquettes collés sur nous et l’important est de les décoller ce qui n’est pas toujours facile mais, à la longue, surveiller nos pensées et dire, à chaque fois que l’on se surprend à se sous-estimer ou se critiquer, POUBELLE. Bon au début on remplit des bennes entières puis petit à petit on dit de moins en moins souvent POUBELLE parce que parler se soi avec simplicité et confiance est devenu une habitude je devrais dire une sacrée bonne habitude.

    Donc, ne croyez pas ce que vos parents ou autres vous ont dit expérimentez par vous-même la confiance, pensez à tous les succès que vous avez eux dans votre vie (même si vous pensez que non, penchez-vous sur votre vie passée car obligatoirement vous avez remporté des succès – peut-être êtes-vous un excellent mecano ou une excellente cuisinière eh oui !) et donc faites l’inventaire de vos réussites

    • Hélène Hug dit :

      Bonjour Sylviane,
      Certaines étiquettes négatives de soi sont comme de la glu, c’est à dire tenace. Mais avec de la persévérance, il est possible de les décoller de notre mental pour les remplacer par nos réussites, même celles qui nous semblent insignifiantes à nos yeux. C’est peut-être celles-ci qui sont les plus importantes, car un petit pas plus un petit pas conduit vers l’estime de soi.

      Tu me fais penser à Sherlock Holmes, tu as identifié le SABOTEUR, le fautif de beaucoup de maux. Heureusement, une fois identifié et maté, celui-ci ne peut que bien se tenir.

  • Danièle dit :

    Bonjour Hélène,
    Ne m’en parle pas ces croyances ancrées dans notre esprit nous sabotent totalement.
    Pour s’en débarrasser ce n’est pas une mince affaire, il faut être vigilant en permanence. On n’a pas le droit au repos pour ça, car notre saboteur ne prend pas de vacances…
    Belle et douce journée
    Danièle

    • Hélène Hug dit :

      Bonjour Danièle,

      Oui, mais la vigilance à force de persévérance finie par payer.
      La saboteur va finir par se fatiguer et aller dormir, du moins quelques heures !
      Le plus important est de se rendre compte de sa présence en lui offrant une place de choix dans notre existence, c’est la meilleure façon de le faire tenir tranquille.
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