La parole : puissant connecteur de vie positif ou négatif/1

La parole : puissant connecteur de vie positif ou négatif/1

La parole est un puissant connecteur pour vous relier à l’autre. Dès la naissance, le nouveau-né se connecte au monde dès son premier cri. Le nouveau-né n’est pas encore capable de parler mais sait utiliser ses cordes vocales en criant, pour s’exprimer. Cette fonction est innée comme celle de respirer ou de téter.

Nous pouvons dire dans ce cas que l’expression des cris du nouveau-né incarne de puissants connecteurs positifs qui le relient aux siens, très positif…Tout cela !

Mais alors pourquoi, arrivez à l’âge adulte, la parole en public fait-elle peur ? Pourquoi certaines personnes souffrent-elle de phobie sociale et ratent-elles toujours leurs examens oraux ? Comment la prise de parole en groupe provoque anxiété et autres symptômes tout aussi handicapants ? Les questions sont à l’infini.

Pendant les toutes premières années, l’enfant, en confiance, aura la parole spontanée, fluide. L’enfant très jeune, n’aura pas peur de s’exprimer. Alors que s’est-il passé durant toutes ces années d’apprentissage de la vie pour que la parole devienne bridée?

Pour avoir une meilleure connaissance de vous-même, voici un ouvrage qui vous en dira long sur les mécanismes de votre cerveau. A télécharger et vous recevrez en retour  des mails d’accompagnements.

La parole : puissant connecteur de vie

Au fil de son éducation, l’enfant a emmagasiné des injonctions, des étiquettes, des phrases malheureuses qui l’on marqué. Nous dirons dans ce cas, que l’enfant a fait connaissance avec de puissants connecteurs négatifs… Triste, ne pensez-vous pas ? Ces marques sont-elles indélébiles ?

Le cerveau a enregistré les ordres reçus par « les éducateurs » pendant l’enfance. Voici juste une petite phrase que j’ai entendue maintes fois dans mon enfance : « Tu n’es rien », cette phrase enregistrée et bien ancrée dans les méandres de la mémoire, ne peut pas donner vie à une parole assurée. Votre parole sera alors conforme à ce que votre cerveau a enregistré.

Le cerveau est comme un ordinateur, programmé pendant l’enfance, il enregistrera les ordres tels qu’il les a reçus. Les mots destructeurs de cette petite phrase : « Tu n’es rien » en la laissant gravée telle qu’elle va se déverser sournoisement dans toute prise de parole, puisque programmée dans la mémoire de celui qui l’a reçue.

Ces mots dans cette petite phrase : « Tu n’es rien », fait son œuvre.

Pourquoi ai-je passé ma vie à avoir cette peur viscérale dès qu’il s’agissait de prendre la parole en public ? Que cela soit en réunion, lors d’examens oraux ou en groupe tout simplement.

Quand je parle de cette fameuse petite phrase : « Je ne suis rien », il semble évident que je fais référence à d’autres petites phrases toutes aussi meurtrières, destructives. Toute parole peut être tout aussi constructive que destructive.

Quand vous avez en tête que vous ne valez rien, bah oui, vous l’avez entendu toute votre sainte enfance ! Ce doit être vrai… Quand vous êtes tout neuf face à la vie, prêt à récolter les bienfaits de ceux qui vous enseignent, quand vous êtes prêt à gober toutes les sornettes de la terre, vous êtes mûr pour endosser le vêtement du nul que l’on vous a collé sur le dos, ce n’est pas de votre faute, on vous a fait croire à des sornettes ! Si un jour, j’avais pu m’imaginer vous mettre en garde !

Faites la peau aux injonctions du passé

C’est plus confortable de vous faire croire ces inepties que vous ne valez rien. C’est plus confortable de vous laisser dans le brouillard. Plus confortable … ! Allez, enfin une bonne nouvelle : le vêtement que vous avez endossé est devenu râpé, troué avec le temps. Il est temps d’en changer contre un tout neuf !

Le réveil : c’est par ici ! Vous n’êtes pas dans un cauchemar, je confirme ! Vous êtes seulement en train de vivre avec les injonctions de votre passé que vous prenez pour argent comptant.

J’étais une phobique de la parole en public, je l’ai déjà expliqué dans de précédents écrits. Le désir d’avancer dans la vie a été un moteur formidable pour dépasser mes peurs. La compréhension des rouages complexes du cerveau, de comment il fonctionne m’a permis de me dépasser. Bien sûr, je me suis entraînée encore et encore.

Qu’est-ce qui est le plus important ? De comprendre la complexité de votre cerveau ou de vous entrainer en vous préparant mentalement, en ayant vos notes, un plan… En utilisant toutes les astuces possibles et inimaginables pour réussir vos prises de paroles ?

Ces deux aspects sont aussi important l’un que l’autre, je vais vous expliquer pourquoi : J’ai fait l’expérience de m’entrainer à la prise de parole. Mais force de constater, même s’il y avait des progrès, j’avais encore des difficultés. Et que même, dans certaines situations, je régressais ! C’était infernal ! Une bonne nouvelle : ce n’est plus le cas, la parole s’est libérée. Comment ai-je fait ?

Voici un aspect fondamental à prendre en considération pour une prise de parole de qualité : la compréhension de soi, qu’est-ce qui fait ce que nous sommes ici et maintenant ? Par quoi avons été pétris durant toute notre enfance ?

Qu’en-avez-vous retenu ?

Êtes-vous arrivé à vous défaire de vos connecteurs négatifs ? Comment déjouer ces vicieux rouages ?

Autant vous dire qu’une introspection sur soi-même est nécessaire. Ça s’appelle faire un travail sur soi. La parole nous renvoie à ce que nous sommes. La façon dont vous vous exprimez est le reflet de ce que vous êtes. Si vous avez confiance en vous, la parole sera assurée, les mots utilisés sont aussi de puissants indicateurs de votre baromètre intérieur. Si vous manquez de confiance en vous, la parole sera hésitante.

Voici le temps de dépoussiérer la parole de tout connecteur négatif…

Avant de vous dévoiler la suite dans le prochain article, j’aimerais que vous commenciez un petit exercice :

Dites-moi si la parole est difficile pour vous. Ça vous dit de faire la liste par écrit de vos connecteurs positifs (tout ce que vous avez entendu de positif sur vous, pendant votre enfance) et de vos connecteurs négatifs (tout ce que vous avez entendu de négatif sur vous, pendant votre enfance) ? Ce début d’introspection est important pour comprendre comment vous fonctionnez. Ce premier bilan va vous permettre d’amorcer un sacré ménage pour vous acheminer vers la parole spontanée et assurée.

Pour avoir une meilleure connaissance de vous-même, voici un ouvrage qui vous en dira long sur les mécanismes de votre cerveau. A télécharger et vous recevrez en retour  des mails d’accompagnements.

  • Bonjour Hélène,
    Le camp d’entrainement de notre enfance est
    effectivement une des raisons de notre mal être d’adulte
    pendant de longues années.
    Pourtant, à une échelle spirituelle, on peut comprendre
    un jour à quoi aura servi le camp d’entrainement…
    à comprendre quelque chose de fondamental…finalement c’est
    vrai que nous ne sommes rien, nous sommes tout simplement!
    hannah@techniqueTipi Articles récents…9 nouvelles façons de retrouver votre energie en 2015My Profile

    • Helene Hug dit :

      Bonjour Hannah,

      Nous sommes tout simplement…
      Tu as bien raison sur ce point mais combien de temps nous faut-il pour le comprendre ?
      Comprendre le pourquoi de ce que nous sommes ici et maintenant, toute un vie pour assimiler cette notion ! Bigre, c’est pas rien !
      Notre camp d’entrainement, via notre vie actuelle, n’est pas toujours facile à à défricher.
      Bon alors si je résume, tout à sa raison d’être, notre parcours de vie nous enseigne sur la route à poursuivre. Accepter ce que nous sommes nous amène sur des chemins offert par la vie qui ne sont pas forcément accepté par chacun de nous. (Suis d’accord)

      Bien, au final, laissons nous conduire par la vie…
      Helene Hug Articles récents…La parole : puissant connecteur de vie positif ou négatif/1My Profile

  • Bonjour Hélène,

    La parole est forte mais le silence peut l’être tout autant. Nous émettons plus d’énergie avec le coeur qu’avec la tête. Nul besoin de parler pour que les autres sentent que nous n’allons pas bien.

    Je te souhaite une excellente année 2015,

    Amicalement,

    Sco!
    Sco!@couple routine Articles récents…Crise de la quarantaineMy Profile

  • Dorian dit :

    Bonjour Hélène,

    Un vrai sujet ! Je me suis découvert ces dernières années. De nature très timide, j’ai fait beaucoup de chemin depuis. La parole est nécessaire, mais beaucoup l’utilise beaucoup trop. J’aime la devise qui dit d’utiliser sa bouche et ses 2 oreilles en proportion ! Je ne pense pas avoir subi ce que tu dis en ayant été jeune mais à moins d’avoir des proches qui nous poussent à nous surpasser et qui nous félicitent et nous encourage chaque jour, je pense qu’il est difficile de connaître des transformations rapides dans l’enfance. Ensuite, c’est le jeu de la vie et des expériences qui sont les meilleurs enseignants 🙂

    Bien amicalement,
    Dorian
    Dorian Articles récents…Je suis différent…My Profile

    • Helene Hug dit :

      Bonsoir Dorian,

      Dans ce que tu évoques, je comprends : écouter 2 fois et parler 1 fois. (C’est schématisé !)Savoir écouter est une sacré qualité.
      L’éducation reçue pendant l’enfance à un impact sur la vie d’adulte. Vient ensuite notre libre arbitre pour faire la part des choses.
      Un long travail est souvent nécessaire pour retrouver son centre et renouer avec ses valeurs.
      Savoir tirer ses forces d’un parcours difficile est un des moyens pour renverser la vapeur pour sortir vainqueur des difficultés 😉 !
      Helene Hug Articles récents…« Je suis Charlie », hommage et revendication de l’expression libreMy Profile

  • Bonjour Helene,

    Je pense qu’il faut savoir écouter avant de chercher à l’être.

    Mes connecteurs (une petite partie):
    -Ceux qui réussissent ont tous un points commun, ils ont essayer.
    – Même si tu tombes sur la face, tu avances toujours vers l’avant
    – La reconnaissance à la mémoire courte
    -Si tu as des mauvaises notes à l’école tu vas rater ta vie et avoir un mauvais travail.

    Voilà pour moi!

    Xolali

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